La Force Sécurité Élections (FOSE)/2018 est « bien outillée » pour accomplir sa mission, a rassuré ce vendredi, le général Yark Damehame (ministre de la sécurité).
Composée de 8.000 gendarmes et policiers, la FOSE a pour mission de maintenir la paix et d’assurer la sécurité ainsi que la libre circulation des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national avant, pendant et après les élections de 2018″.
« Nous sommes convaincus que la FOSE 2018 est bien entraînée et bien outillée pour faire face à l’ensemble des missions qui lui incombent. Cependant, nous devons garder à l’esprit que chaque élection comporte des enjeux nouveaux et constitue un défi majeur », a souligné le ministre de la sécurité lors d’une rencontre d’échanges entre les commandants de la FOSE, les professionnels des médias et des représentants de la société civile.
Était également présent à cette rencontre, Prof. Kodjona Katanga, président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
« Même si nous sommes conscients de la délicatesse de la tâche qui nous attend, il nous appartient de nous acquitter de celle-ci avec professionnalisme, afin que nos concitoyens se reconnaissent en la FOSE 2018 et trouve en elle, une force qui les rassure et les protège quelle que soit leur appartenance politique », a souligné le général Yark.
Abondant dans le même sens, le commandant de la FOSE, le commissaire divisionnaire de police Têko Mawuli Koudouovoh (Directeur général de la police nationale) a invité la population à faire « confiance » à ses +éléments+, qui sont « prêts » à accomplir leur mission « en toute neutralité ».
« Nous sommes outillés, nous avons des moyens pour assurer cette mission. Donc, nous sommes prêts à être déployés sur le terrain pour sécuriser le reste du processus électoral, comme nous l’avons fait à la phase du recensement », a-t-il affirmé.
Rappelons que les élections législatives sont prévues le 20 décembre, conformément à la feuille de route de la Cédéao. Les 14 partis politiques de l’opposition ne prendront pas part à ce scrutin, pour n’avoir pas déposé de dossiers de candidatures. Ils dénoncent des « irrégularités » dans l’organisation de ces élections et exigent l’arrêt du processus électoral.
La tension est montée d’un cran ces derniers jours, au lendemain de la publication des listes des parties et candidats indépendants retenus pour ce scrutin.
Des leaders de la coalition menacent « d’empêcher » la tenue de ces élections « par tous moyens ».
De son côté, le ministre de la sécurité, a mis en garde la semaine dernière, les fauteurs de troubles et conscientisé la jeunesse.
« Le boycott est un choix démocratique. On ne cherche pas à casser l’isoloir ou l’urne », avait averti le général.
Rappelons que la campagne électorale pour ces législatives, doit s’ouvrir le 4 décembre. FIN
Junior AUREL