Synergie Afrique, une organisation de la société civile a lancé mercredi à Bafilo (environ 388 km au nord de Lomé) les activités de son projet « Renforcement des capacités des jeunes sur les processus électoraux et la stabilité des institutions de la République », a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Il s’agit d’une série de formations visant à renforcer les capacités des jeunes issus des partis politiques, des associations de développement, des syndicats des conducteurs de taxi-moto, des chauffeurs et des leaders religieux sur les processus électoraux, la stabilité des institutions de la république et la culture de la paix.
Selon Raoul Mouzou (coordonnateur de Synergie Afrique), les jeunes constituent la couche sociale facilement manipulable, et un citoyen dénué de toute culture civique et politique, est un danger pour la démocratie et un élément fragilisant des processus électoraux.
« Nous nous lançons dans cette série de formations des jeunes, car ils ne connaissent pas les institutions de la République, les lois et les étapes des processus électoraux au Togo. Ce qui entraîne des tensions au cours des périodes électorales. Nous allons nous appuyer sur ces jeunes que nous allons former pour atteindre la masse, afin de faire des sensibilisations de proximité », a-t-il souligné.
Exécuté dans les préfectures de la Kozah et Assoli, ce projet fait partie d’une liste de projets retenus par le ministère en charge de la communication, suite à un appel à projet lancé cette année.
Le premier atelier de formation (qui marque le premier volet dudit projet) a donc démarré dans l’Assoli en présence de Lassindala Wela (secrétaire général de la préfecture) et Alfa Tchakpala (chef division séminaire et conférence à la formation civique).
Et selon les participants, c’est une initiative pertinente dont la mise en œuvre permettra l’éveil de conscience pour des élections apaisées et sans violence.
En rappel, les élections législatives sont prévues le 20 décembre prochain au Togo. FIN
De Kara, Peter MALOUMBA