Les 182 candidats du parti « Union pour La République » (UNIR/Parti au pouvoir) ont été mieux outillés sur les enjeux et défis des prochaines législatives après deux jours de formation. Ces derniers ont été renvoyés mercredi à leurs charges par le Premier ministre Sélom Komi Klassou (militant du parti), a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
Les législatives sont prévues le 20 décembre, conformément à la feuille de route de la Cédéao. Et la campagne électorale doit s’ouvrir le 4 décembre.
Selon le chef du gouvernement, « une large victoire du parti aux législatives prochaines est un impératif », car le prochain quinquennat sera « crucial ». Chaque candidat devra donc s’investir à fond dans une « campagne de proximité, afin de convaincre un par un, tous nos concitoyens à travers tout le pays ».
« Chers candidats et candidates, maintenant que vous êtes très bien outillés je voudrais au nom du président du parti, vous renvoyer à vos charges, vous demander de travailler en mutualisant vos efforts, de ratisser large le terrain, pour qu’au lendemain du 20 décembre 2018, le parti UNIR engrange le maximum de sièges à l’Assemblée nationale », a lancé M.Klassou à la clôture de la formation.
« Je voudrais vous féliciter et vous demander de travailler d’arrache-pied, pour que le peuple togolais qui se retrouve dans la politique de développement du président de la république vote massivement les candidats UNIR…Vous pouvez compter sur le président du parti, et le président du parti compte sur vous », a-t-il ajouté.
Pour Mme Raymonde Kayi Lawson (présidente du mouvement des femmes UNIR), la campagne va s’appuyer sur les grands acquis du Parti.
« La stratégie que le grand parti UNIR décide d’adopter, est une stratégie qui se base sur tout ce que le président de notre parti a fait jusqu’à présent. Les grands acquis, les grands travaux qu’il a faits et je pense que c’est un plus, pour notre pays. Et c’est sur ces éléments que nous allons nous appuyer pour conduire notre campagne électorale et appeler la population à sortir et voter en faveur de notre grand parti UNIR », a-t-elle indiqué.
Notons que la tension est montée d’un cran ces derniers jours, au lendemain de la publication des listes des partis et candidats indépendants retenus pour ces législatives.
Les leaders des 14 partis politiques de la principale coalition de l’opposition n’ont pas déposé de dossiers de candidatures. Ils dénoncent des « irrégularités » dans l’organisation de ces élections et exigent l’arrêt du processus électoral. Ces derniers ont boycotté le recensement électoral. Cette coalition a appelé à de nouvelles manifestations à Lomé les 29 novembre et 1er décembre. Lundi dernier, Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson (coordonnatrice de la coalition de l’opposition) a affirmé que ce regroupement fera tout pour « empêcher » la tenue de ce scrutin.
Mais le ministre de la sécurité, le général Yark Damehame a averti: « Le boycott est un choix démocratique. On ne cherche pas à casser l’isoloir ou l’urne ». FIN
Chrystelle MENSAH
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