Le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche a lancé lundi à l’Université de Kara (environ 420 km de Lomé), deux ateliers sur les thèmes « Revitaliser les systèmes, outils, processus et procédures d’assurances qualité de l’enseignement supérieur au 21è siècle » et « Aptitudes pédagogiques innovantes et axées sur les apprenants au 21è siècle pour les enseignants du supérieur », a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Selon les premiers responsables, l’université de Kara s’est engagée depuis quelques années dans l’assurance qualité dans l’enseignement. Et c’est pour permettre une meilleure compréhension et faciliter son aboutissement que le ministère a lancé ces ateliers, en collaboration avec l’association des universités d’Afrique (AUA).
Ce double atelier de formation est guidé par certaines considérations majeures relatives à la qualité de l’enseignement au 21è siècle émanant de la déclaration et du plan d’action du premier sommet de l’enseignement supérieur sur la revitalisation de l’enseignement supérieur pour l’avenir de l’Afrique tenu à Dakar en 2015.
Démarré lundi à Kara, cet atelier permettra aux acteurs de l’enseignement supérieur, de partager et de dynamiser les meilleures pratiques d’assurance qualité dans l’enseignement supérieur.
De façon plus objective, il s’agira de partager les connaissances et les compétences liées à l’assurance qualité, de partager les meilleures compétences pédagogiques axées sur l’apprenant, avec les enseignants intéressés et d’actualiser leurs connaissances par rapport aux nouveaux modes d’enseignement dans l’enseignement supérieur.
Pour le professeur Ahmed Legrouri (vice-président des affaires académiques à l’université internationale de Grand Bassam en Côte d’Ivoire), « les enseignants du supérieur doivent prouver qu’il maîtrisent le supérieur en ayant un système transparent, clair et mis à la disposition du public. Il faut dire ce qu’on fait pour assurer un enseignement de qualité », a-t-il poursuivi.
Pour Adama Kpodar (Vice-président de l’UK), le choix de son université pour abriter cet atelier est bien mérité.
Professeur Agbenoto (représentant du ministre de l’enseignement supérieur) a salué cette initiative de l’association des universités d’Afrique qui vient à point nommé, car pour lui « nous avons besoin d’intervention qualitative dans notre quête d’un nouveau changement de paradigme pour le 21è siècle, en plaçant les ressources humaines au centre de notre développement économique et social ». FIN
Depuis Kara, Peter Maloumba