Les acteurs du secteur public et privé national, du secteur privé sous-régional et international, des banques et institutions de développement et autres institutions financières, participants au Forum de haut niveau sur le développement des zones de transformation industrielle à travers les partenariats public-privé, se sont séparés vendredi soir après deux jours d’intenses travaux, a constaté une journaliste de Savoir News.
Des représentants d’institutions de promotion des investissements, des personnes ressources en matière de PPP et investissements privés, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des acteurs du monde de la recherche ont également pris part à ce forum.
Initiative du Centre Autonome d’études et de renforcement de capacités pour le développement au Togo (CADERDT), avec l’appui de l’État togolais, du groupe de la BAD et des sponsors et partenaires, il s’agissait au cours de ce forum de mieux cerner les attentes du secteur privé pour une mobilisation de leurs investissements dans le développement des agro-industries, afin de promouvoir une agriculture moderne et durable au Togo.
A l’issue des travaux, plusieurs recommandations ont été formulées à l’endroit du gouvernement togolais, des acteurs du monde agricole et de développement impliqués dans l’amélioration du climat des affaires au Togo.
Entre autres recommandations, il est proposé de renforcer les capacités des différents acteurs intervenant dans la chaine agro-industrielle, de reformater le cadre institutionnel et juridique existant. Il s’agira aussi d’intensifier la vulgarisation et la communication autour de la transformation des différents produits locaux au niveau national comme international, et garantir une bonne structuration des financements et la mise en place de mécanismes incitatifs adéquats.
« Les recommandations issues de ce forum pourraient être versées au niveau régional pour voir dans quel mesure on pourrait s’inspirer de l’exemple togolais pour le dupliquer au niveau des autres pays de l’UEMOA et voir dans quelle mesure on pourrait dans le cadre de l’opérationnalisation de la stratégie d’encadrement des partenariats public privé au niveau de l’UEMOA, du plan d’action qui y est adossé, voir comment on pourrait mener des actions pour faire en sorte que dans tous nos états, on aille vers la transformation des produits agro-industriels », a indiqué la représente de l’UEMOA au forum.
« Pour quelqu’un qui a participé à ce forum, c’est aussi important de noter le cadre du dialogue entre les différentes parties prenantes pour le développement du Togo. C’est très transparent, c’est très démocratique, les gens expriment leurs opinions et je n’ai aucun doute personnellement que le Togo avance beaucoup. C’était un plaisir pour moi de participer au débat sur l’amélioration du climat des affaires au Togo, au moment où le Togo est reconnu aussi sur le plan mondial parmi les 10 pays au monde qui ont introduit les réformes en matière d’amélioration du climat des affaires au cours des deux dernières années », a confié pour sa part M. François Kanimba (ancien ministre du commerce et de l’industrie du Rwanda).
« Une des recommandations de ce forum c’est de voir comment tous les parties prenantes doivent travailler pour maintenir le cap afin que dans les prochaines années, le Togo puisse grimper de manière significative l’échelle de classement et de mise en œuvre de son agenda de réformes pour continuer d’améliorer l’environnement des affaires pour attirer les investissements des nationaux et des internationaux surtout dans la promotion et le processus de développement de l’agriculture et de l’agro-industrie au Togo », a-t-il ajouté.
Pour la suite, le CADERDT remettra les grandes conclusions du forum aux premiers acteurs impliqués dans le processus de développement du secteur agricole pour leur mise en œuvre.
« Les recommandations du forum seront remises aux autorités compétentes afin que dispositions soient prises dans les différents domaines pour que le Togo puissent aller de l’avant. En temps que CADERDT, nous pourrons faire le suivi de ces recommandations mais aussi faire des propositions pour l’application de ces recommandations », a conclu Mme Odilia Gnassingbé (directrice exécutive du CADERDT). FIN
Chrystelle MENSAH
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