La menthe est une plante très aromatique pouvant atteindre 80 cm de haut. Elle appartient à la famille des lamiacées. Elle présente une structure serratifoliée à tiges carrées. Sa couleur est verte et sa récolte se réalise de manière annuelle. Sa variété la plus utilisée en phytothérapie est la menthe poivrée.
Plante ornementale ou condimentaire, la menthe fait partie de l’histoire de la phytothérapie. Elle est réputée pour sa capacité à relâcher les muscles, à traiter les problèmes digestifs et pour ses vertus antiseptiques et tonifiantes. Elle stimule aussi la sécrétion biliaire et la transpiration.
Menthe verte, menthe des champs, menthe aquatique, toutes les menthes sont utilisées depuis plus de deux milles ans pour leurs vertus et leur arôme exceptionnel.
La menthe poivrée, quant à elle, est apparue plus récemment.
Bonne pour la digestion, la menthe apaise l’estomac et stimule la bile donc la digestion grâce à la concentration en fer et en vitamine C.
La menthe est réputée pour le traitement de la mauvaise haleine, conséquence directe de son efficacité côté digestion. La menthe limite les remontées gastriques et soigne la mauvaise haleine. De plus, sa fraicheur est inimitable.
Contre les douleurs, la menthe soulage des piqures d’insectes et des plaies. Elle est également utilisée en premiers soins en cas de chocs violents et de douleurs musculaires. Certains cliniques mettent également en évidence ses bienfaits sur le mal de tête et pour cause, elle détendrait les nerfs.
Décongestionnante, la menthe permet de respirer à nouveau quand on a un rhume et permet au foie d’éliminer efficacement les toxines. C’est donc, comme le citron, un détoxifiant actif. Inimitable, la fraicheur de la menthe nous accompagne tout simplement.
Fraiche : de quelques jours à une semaine au réfrigérateur, les feuilles de menthe peuvent être également congelées, séchées ou macérées dans de l’huile ou du vinaigre.
En usage interne, il ne faut pas administrer la menthe aux enfants de moins de 5 ans. Quant à l’huile essentielle, son usage doit faire suite à une prescription médicale. Il est important de ne pas la donner aux enfants de moins de 12 ans et aux femmes enceintes ou allaitantes. La menthe consommée en haute dose peut provoquer des troubles intestinaux et des céphalées. Des risques d’hypertension ont également été signalés.
En usage externe, il faut vérifier que la peau ne présente pas de lésions ou d’inflammations. Éviter les applications trop proches des voies respiratoires, du fait des risques de spasmes.
La menthe est à proscrire chez les personnes soufrant de vésicule biliaire, tout comme chez les personnes ayant souffert de troubles hépatites graves. Il en va de même pour les personnes sujettes à l’hypertension. Les dangers connus de la menthe résultent aussi dans la limitation des effets de certains médicaments pour le cœur. FIN
Lu et proposé par Chrystelle MENSAH
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