La Commission électorale nationale indépendante (Céni) a réceptionné ce samedi à Lomé 40.000 flacons d’encre indélébile, stock livré par la société NetCom, en vue des élections législatives du 20 décembre.
L’encre a déjà fait l’objet de prélèvement pour d’autres analyses. Selon Mme Alima Kagone (représentante de la société prestataire), l’encre indélébile permet de savoir qu’un citoyen a déjà voté, et donc ne peut pas voter une nouvelle fois.
« C’est pour plus de transparence. Car, avec sa teneur de 25% minimum en nitrate, cet encre ne peut disparaître des doigts qu’après un mois », a-t-elle souligné.
» C’est une garantie absolue », a précisé le président de la CENI, soulignant que l’encre a été commandée selon les procédures habituelles en vigueur, dans le cadre du scrutin électoral du 20 décembre prochain.
« Le laboratoire d’expertise de la faculté des sciences et des technologies de l’Université de Lomé a été sollicité en amont. Ce laboratoire sera également sollicité pour confirmer à partir du moment où nous avons réceptionné ce matériel-là », a-t-il ajouté.
Rappelons que les élections législatives sont prévues le 20 décembre, conformément à la feuille de route de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (Cédéao).
La coalition de l’opposition avait déjà boycotté la grande étape du recensement électorale qui a pris fin le 25 octobre, ainsi les trois jours de rattrapage, sollicités par la Cédéao.
Elle exige notamment la recomposition du bureau de la commission électorale et de tous ses démembrements, ainsi que la reprise de toutes les activités déjà menées par l’Institution. La coalition demande également l’arrêt du processus électoral. Elle fait descendre ce samedi, plusieurs milliers de personnes dans les rues de Lomé. FIN
Ambroisine MEMEDE