La bataille autour d’un siège à la Commission électorale nationale indépendante (Céni) a pris fin jeudi après-midi, avec la nomination par le Parlement, de Pedro Francis Amuzun (de l’Alliance Nationale pour le Changement/ANC) à la place de Me Jean Claude Homawoo de l’Union des Forces de Changement (UFC).
Ce dernier siège à la commission électorale depuis plus d’un an, mais l’avant-dernière réunion du comité de suivi de la Cédéao a exigé une « recomposition » de l’Institution : d’où la +guerre+ autour de ce siège. Se réclamant toujours de l’opposition en brandissant les textes, l’UFC (au gouvernement depuis 2010) a refusé de céder ledit siège. Mais, les responsables de ce parti (dirigé par l’ex-opposant historique Gilchrist Olympio) ont finalement rebroussé chemin, sur pression de la Cédéao.
« C’est le résultat de l’une des conclusions de la rencontre du comité de suivi, tenue à Conakry », a confié à l’Agence Savoir News Jean Eklu, président de la jeunesse de l’ANC (principal parti de l’opposition togolaise).
« Nous exigeons toujours l’application à la lettre de la feuille de route de la Cédéao », a-t-il ajouté.
Avec la nomination de Pedro Francis Amuzun, la liste des représentants de la coalition de l’opposition est désormais au complet (8 représentants). Mais vont-ils rejoindre la Céni ? Car la coalition a brandi ces dernières semaines d’autres revendications dont la recomposition du bureau de la commission électorale et la reprise totale de toutes les activités déjà menées par l’Institution. Elle exige même, une personnalité neutre à la tête de la Céni.
Précisons que les élections législatives sont prévues le 20 décembre, conformément à la feuille de route des chefs d’État de la Cédéao. La Céni avait également annoncé entre-temps, la tenue des élections locales et d’un référendum le 16 décembre.
Le recensement qui a pris fin le 25 octobre a été boycotté par la coalition des 14 partis politiques de l’opposition. FIN
Edem Etonam EKUE