« Le succès est toujours au bout de l’effort » a laissé entendre le premier ministre Komi Selom Klassou, suite au bond qualitatif enregistré par le Togo dans le rapport « Doing Business 2019 », publié ce mercredi par le Groupe de la Banque Mondiale.
Le Togo a gagné 19 places, par rapport au rapport/2018, passant de la 156ème place en 2018 à la 137ème place sur les 190 économies étudiées. Et c’est la plus grande progression enregistrée en Afrique cette année. Dans le rapport/2018, le Togo avait perdu deux places par rapport au rapport de 2017.
Prenant la parole lors du lancement de ce rapport, le Premier ministre togolais a rappelé les stratégies mises en place par le gouvernement pour réaliser cette performance : création d’une cellule qui s’occupe uniquement du climat des affaires, élaboration d’un plan de travail qui a permis de faire le suivi des critères, travail approfondi sur les critères qui ont fait régresser le Togo dans le rapport précédent etc…
« La vision du chef de l’État que nous portons au niveau du gouvernement pour créer les conditions d’une attractivité et une compétitivité pour notre pays, montre que nous sommes sur la bonne trajectoire et que nous devons aller de l’avant », a souligné Selom Komi Klassou.
« Le gouvernement s’est engagé depuis plusieurs années dans un processus de réformes rigoureuses destinées à créer des conditions idoines pour la transformation structurelle de notre économie.L’objectif visé est de favoriser une réelle croissance forte durable, qui puisse créer de la richesse et l’emploi, créer les conditions pour les investisseurs étrangers et promouvoir des PME/PMI », a-t-il indiqué.
« Avec le rapport Doing Business 2019 », a poursuivi le chef du gouvernement, le Togo a réalisé six indicateurs essentiels : « Nous avons fait une progression forte de 19 places en passant de la 157ème place à la 135ème. Par ailleurs, le Togo est le deuxième pays à faire plus de réformes en Afrique après le Rwanda. Le Togo est le deuxième dans le classement général dans l’espace l’UEMOA et le 6ème au rang des tops 10 », s’est réjoui M. Klassou.
Tous ces indicateurs, a-t-il précisé, « doivent constituer un motif pour nous de nous mettre davantage au travail, afin de poursuivre — sous le leadership du chef l’État — les réformes et enregistrer un bon spectaculaire ».
« Le record de 55,20 points réalisé, est un élément qui doit nous inciter à travailler uni et à créer les conditions pour la paix, la stabilité et la sécurité et pour plus d’emplois à la jeunesse et l’autonomisation de la femme », a ajouté le Premier ministre.
Précisons que dans ce rapport, quatre pays se sont hissés parmi les pays les plus réformateurs au monde: Le Togo, le Kenya, la Côte d’Ivoire et le Rwanda.
En rappel, le Groupe de la Banque mondiale est l’une des plus importantes sources mondiales de soutien financier et technique pour les pays en développement.
Il est composé de cinq institutions connexes: la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), l’Association internationale de développement (AID), la Société financière (SFI), l’Agence multilatérale de garantie des investissements (AMGI) et le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIDRI).
Chaque institution joue un rôle distinct dans le cadre de la mission de l’organisation, qui est de lutter contre la pauvreté et d’améliorer les conditions de vie des habitants des pays en développement. FIN
Abbée DJAGLO
Savoir News, la Maison de l’Info
