Siège du parti national panafricain (PNP) de Tikpi Atchadam vandalisé et repeint par des individus, celui de l’Union pour la République (UNIR, le parti au pouvoir) incendié et vandalisé, un monument également vandalisé : tel est le tableau des actes de violences enregistrés tout au long de la semaine dernière à Sokodé, localité située à environ 336 km au nord de Lomé.
Dans la foulé, des forces de l’ordre auraient assiégé certaines localités et tabassé des populations. Elles auraient fait usage de gaz lacrymogènes, selon certaines personnes jointes au téléphone par la rédaction de l’Agence Savoir News. Pour l’instant, aucune source officielle n’a confirmé cette présence des forces de l’ordre sur place.
Les responsables du PNP avaient condamné « avec la dernière rigueur ces actes ignobles et répréhensibles d’un autre âge », commis au siège dudit parti dans la nuit du 24 au 25 octobre.
Le PNP « ne comprend pas ces brimades et harcèlements répétés, qui n’enlèvent en rien l’engagement du parti, de ses militants et sympathisants, ainsi que la détermination de l’ensemble du peuple togolais dans la lutte pour l’alternance et la prospérité pour tous dans notre pays », souligne un communiqué du secrétaire général de ce parti Dr. Sama Kossi.
Même chose du côté des responsables du parti au pouvoir, qui sont aussi montés au créneau pour condamner un « incendie d’origine criminel » qui a, à nouveau « endommagé » le siège de cette formation politique dans la nuit du 26 au 27 octobre.
« Le feu a été mis au siège du parti, incendie fort heureusement circonscrit, sans avoir provoqué de nombreux dégâts », souligne le communiqué du parti UNIR, rendu public.
Les responsables de cette formation politique élèvent une « vive protestation contre une telle provocation » et appellent leurs militants « au calme et à la retenue ». FIN
Edem Etonam EKUE