Le Premier Komi Selom Klassou a présidé lundi après midi, la 7e réunion ordinaire du Conseil national de supervision de l’Initiative pour la Transparence dans les industries extractives (ITIE).
Cette rencontre a été consacrée au compte rendu présenté par le coordonnateur national sur la mise en œuvre du processus de l’ITIE au Togo depuis son adhésion en 2010 ainsi qu’à la validation du dernier rapport du Togo portant sur l’année 2015.
L’objectif de la présente rencontre est de s’assurer de la participation de tous les acteurs au processus de mise en œuvre et surtout de revitaliser le Conseil national de supervision.
Grâce à la volonté manifeste du chef de l’État et du gouvernement d’intégrer les valeurs de traçabilité et de transparence aux activités du secteur extractif de notre pays, le Togo a adhéré au processus de l’Initiative pour la Transparences dans les Industries extractives (ITIE) en 2010. Huit ans après, les efforts engagés ont permis d’atteindre des résultats significatifs.
« Sur les vingt-sept exigences de la norme ITIE, le Togo a validé vingt. Une deuxième validation est attendue en novembre 2019 afin d’évaluer les performances réalisées dans les sept autres restantes. D’ores et déjà, je puis vous assurer que la tendance générale des appréciations est que le niveau des progrès réalisés est satisfaisant c’est-à-dire que nous sommes proches de la dernière marche », s’est réjoui le Premier ministre tout en rappelant que déjà en 2013, notre pays avait été déclaré à Sydney en Australie « Togo, pays conforme à l’ITIE ».
Pour parvenir à ces résultats satisfaisants, le gouvernement, sous la houlette du chef de l’État, a entrepris depuis plusieurs années une série de réformes relatives notamment à l’opérationnalisation des organes de mise en œuvre de l’ITIE, à la modernisation du code minier couvrant l’ensemble des usagers du sous sol togolais et à la loi relative à la contribution des entreprises minières au développement local et régional.
A ces mesures s’ajoutent d’autres initiatives courageuses parmi lesquelles la création de l’office togolais des recettes (OTR), celle de la haute autorité de prévention et de lutte contre la corruption et les infractions assimilées (HAPLUCIA) ainsi que la loi de finances gestion 2019 visant la gestion axée sur les résultats…Dans cette dynamique, le gouvernement envisage de relire le code minier actuel en vue de son harmonisation avec le cadre communautaire de l’UEMOA.
Le Premier ministre exhorte tous les membres des différents organes du Conseil national de supervision à redoubler d’ardeur afin de relever les défis qui restent pour le bien de toutes les couches socioprofessionnelles de notre pays.
En rappel, l’ITIE-Togo est une structure nationale composée de personnalités issues du gouvernement et de l’administration publique, des représentants des industries extractives, des représentants des groupes indépendants de la société civile et des associations des journalistes du Togo.
Elle a pour objectif essentiel d’aider à amener plus de transparence dans la gouvernance des industries extractives et minières à travers l’application des normes ITIE.
Les industries extractives ont contribué en 2017 à hauteur de 18,5% du total des exportations du pays, pour près de 3,5% au PIB et pour 2,5 % aux recettes. Cette année, a la fin du mois de septembre, cette participation s’élève à 3,5% des recettes. FIN
Source : Service de communication/Primature