Les présidents des délégations spéciales des communes du Togo, membres de l’Union des Communes du Togo (UCT) ont été entretenus sur leur engagement en faveur d’une budgétisation sensible aux droits des enfants et jeunes et sur le commentaire N°19 du comité des droits de l’enfant relatif à la budgétisation, lors d’un atelier d’échanges de deux jours qui a pris fin vendredi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Initié par le Réseau de Lutte contre la Traites des Enfants ou des Êtres humains au Togo (RELUTET), cette rencontre d’échange s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet « suivi des droits de l’Enfant et redevabilité de l’Etat ».
Elle a reçu l’appui financier de l’ONG Plan International. L’objectif est d’amener l’UCT à s’impliquer davantage dans cette problématique en harmonisant les données au point d’arriver à inscrire dans les budgets de chaque commune du Togo, une ligne dédiée à la protection des enfants du Togo.
Il s’agit d’informer les présidents des délégations spéciales des communes du Togo, du contenu du commentaire N°19 du comité des droits de l’enfant relatif à la budgétisation en faveur des enfants et jeunes, d’échanger avec eux sur le rôle de l’Union des Communes du Togo (UCT) pour une budgétisation sensible à la protection de l’enfant et des jeunes.
La rencontre vise aussi à amener l’UCT à disposer d’une feuille de route pour consolider et améliorer le budget des maires en faveur de la protection des enfants et des jeunes.
Il faudrait aussi que l’UCT s’engage à sensibiliser chaque mairie à créer dans son budget une ligne spécifique « protection de l’enfant ».
Au cours des deux jours de travaux, les participants ont débattu des sujets portant sur la protection de l’enfant et jeunes, les principes fondamentaux des droits de l’enfant et le commentaire N°19 du comité des droits de l’enfant relatif à la budgétisation en faveur des enfants et jeunes, partenariat société civile-UCT et les actions de l’UCT en faveur des enfants et jeunes.
« Nous avons commencé une série de plaidoyers depuis plus de deux ans en direction des décideurs du Togo, mais nous avons estimé qu’il est important de commencer par la base et la base que sont les communes », a souligné Gbodjo Kodjo Edouard (président de RELUTET).
« En réalité, ce que nous demandons n’est pas nouveau pour les communes. Dans les budgets de chaque commune, il y a toujours une ligne qui est dédiée à la survie et à la protection des enfants. Maintenant, ce que nous souhaitons, c’est qu’il y ait une ligne clairement définie +protection de l’enfant au Togo+ pour qu’elle serve à défendre leurs droits », a-t-il précisé, souhaitant que de ces échanges, sortent des résultats fructueux pour tout le monde et pour les besoins des enfants du Togo. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE