Les élèves du collège d’enseignement général de Gbamakopé (région Maritime) ont entamé la rentrée scolaire avec des bâtiments refaits à neuf et équipés, grâce au Projet d’appui à la réforme du collège (PAREC). Les nouvelles infrastructures ont été inaugurées jeudi par le ministre des Enseignements primaire, secondaire et de la formation professionnelle Professeur Komi Paalamwé Tchakpélé et l’ambassadeur de France au Togo Marc Vizy.
Tout comme une trentaine de collèges publics des régions Maritime et des Plateaux, le CEG de Gbamakopé a bénéficié de nombreuses améliorations dans les conditions d’accueil des élèves.
Au total huit nouvelles salles de classe équipées, 20 latrines individuelles, un forage, un bloc administratif dont une bibliothèque et un domaine réaménagé : les conditions sont réunies pour qu’enseignants et collégiens puissent travailler plus sereinement et s’épanouir au sein de la communauté scolaire, conformément aux objectifs du PAREC.
Le projet PAREC est financé par une subvention de l’Agence Française de Développement (AFD) à hauteur de 8 millions d’euros (plus de 5,247 milliards de F.CFA).
« La jeunesse du Togo, c’est la force du pays, le moteur principal de son développement mais elle ne restera une force qu’à condition de pouvoir offrir à tous, garçons et filles, quelle que soit son origine sociale ou géographique, une éducation adaptée aux capacités de chacun et aux défis du monde de demain », a souligné l’Ambassadeur de France au Togo.
« Face à ces besoins, le projet PAREC, financé par une subvention de l’AFD à hauteur de 8 millions d’euros a permis de construire au total 160 salles de classe dans trente collèges des régions Maritime et des Plateaux, mais aussi de former plus de 3.000 enseignants, inspecteurs et directeurs d’établissement, et à impliquer davantage les communautés dans la gestion des collèges qui accueillent leurs enfants », a précisé Marc Vizy.
« Les ONG Aide et Action et Plan International Togo ont œuvré auprès de plus de 300 communautés – soit l’intégralité des CEG de ces deux régions – pour rappeler l’importance de la scolarisation pendant dix ans, et notamment celle des filles », a-t-il indiqué.
« Alors que le projet PAREC s’achève à la fin de l’année, les réalisations que vous voyez aujourd’hui sont à la fois le fruit d’une forte volonté politique et des efforts au quotidien des acteurs de terrain, de la direction régionale de l’éducation au personnel éducatif, mais aussi de la société civile aux élèves et à leurs parents. Les défis néanmoins demeurent et appellent des actions immédiates. C’est pour cette raison qu’un PAREC II est d’ores et déjà en préparation avec le ministère des enseignements primaire et secondaire: cette seconde phase viendra consolider les résultats obtenus et étendre les actions en faveur de l’accès, de la qualité et de l’équité au collège », a ajouté le diplomate français.
En rappel, l’AFD est la banque française de développement. Publique et solidaire, elle s’engage sur des projets qui améliorent concrètement le quotidien des populations, dans les pays en développement, émergents et l’Outre-mer.
Intervenant dans de nombreux secteurs – énergie, santé, biodiversité, eau, numérique, formation – l’AFD accompagne la transition vers un monde plus sûr, plus juste et plus durable, un monde en commun. Son action s’inscrit pleinement dans le cadre des objectifs de développement durable (ODD). Présente dans 109 pays via un réseau de 85 agences, l’AFD finance, suit et accompagne aujourd’hui plus de 3 600 projets de développement.
En 2017, l’AFD a consacré 10,4 milliards d’euros au financement de projets dans les pays en développement et en faveur des Outre-mer. FIN
Junior AUREL