Les responsables de la coalition de l’opposition ont une fois encore donné de la voix ce lundi, exigeant l’arrêt « immédiat » du processus électoral en cours en vue des élections législatives du 20 décembre, conformément à la feuille de route de la Cédéao.
Face aux professionnels des médias, les leaders de ce regroupement de 14 partis politiques de l’opposition, ont aussi exigé la reprise du recensement électoral qui a démarré depuis le 1er octobre dans la première zone. Le pays a été scindé en deux zones par la Commission électorale nationale indépendante (Céni).
Prévu pour prendre fin ce lundi, ce recensement a été prorogé d’une journée dans cette première zone.
La coalition de l’opposition avait appelé les populations à boycotter ce recensement, dénonçant des « fraudes ».
« La coalition demande l’arrêt immédiat du processus et la reprise du recensement, lorsque la Céni sera effectivement recomposée et installée », souligne la coalition dans une déclaration lue lors de la conférence.
Par ailleurs, la coalition exige aussi la recomposition des Commissions électorales locales indépendantes (Céli) et de Comités des listes et cartes (Clc).
Installées par l’actuelle Céni, ces différentes structures mènent leurs activités depuis plusieurs mois.
La coalition insiste également sur la désignation d’une personnalité étrangère à la tête de la Céni. Elle a également dénoncé le découpage électoral, affirmant que les critères de répartition des sièges à l’Assemblée nationale sont « arbitraires et injustes, discriminatoires et anti-constitutionnels ».
« Le découpage comporte des disparités criardes », ont estimé les membres de la coalition.
« Sur la base des résultats officiels, les répartitions des sièges à l’assemblée nationale au lendemain des deux dernières élections législatives, présentent des déséquilibres inacceptables », ont-ils relevé. FIN
Edem Etonam EKUE