Un atelier de formation sur les techniques d’identification des goulots d’étranglement liés à la mise en œuvre des mesures de la catégorie B regroupe depuis mardi (et jusqu’à vendredi) à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), les cadres des institutions membres du comité national de facilitation, notamment le ministère chargé du commerce, celui des transport, l’Office Togolais des Recettes (OTR), les commissionnaires en douanes agrées et d’autres partenaires privés.
Initiée par le ministère du Commerce et de la Promotion du Secteur privé, cette formation a reçu l’appui technique et financier du groupe de la Banque mondiale à travers le projet d’Appui à la compétitivité des services logistiques pour le commerce.
Elle entend regrouper tous les acteurs intervenant dans la chaine logistique afin d’identifier les obstacles actuels auxquels sont confrontés les différents acteurs. Elle permettra dès lors de relever des activités et tâches à mener pour une mise en œuvre parfaite des mesures ;
Il s’agit d’amener les acteurs à identifier les différents obstacles et insuffisances empêchant la mise en œuvre effective d’une disposition ; de relever les taches ou activités devant être menées pour lever les obstacles ; de cibler et de responsabiliser les structures pour la mise en œuvre et d’élaborer une feuille de route prenant en compte le délai de mise en œuvre notifié à l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC).
Les participants suivront des communications sur la technique d’identification des goulots d’étranglement basée sur un partage d’expériences d’autres pays animées par une personne ressource assistée de l’expert en facilitation du commerce sur le projet d’appui à la compétitivité des services logistiques pour le commerce. Cette communication sera suivie de la constitution des groupes de travail, qui prennent en compte les intérêts de chaque acteur. Les travaux exécutés en groupes seront exposés en plénière pour amendement et adoption finale avec la facilitation de la personne ressource.
Bamana Baroma Magolemiena (secrétaire général du ministère du Commerce et de la Promotion du Secteur privé), a souligné que l’accord sur la Facilitation des Echanges dispose en son article 16.2 alinéa b qu’au plus tard deux ans après la date de notification, chaque pays moins avancé membre, présentera une notification au comité pour confirmer les dispositions au comité pour confirmer les dispositions qu’il aura désignées en catégorie B et les dates définitives pour sa mise en œuvre.
« C’est donc conformément à cette disposition que le comité national de facilitation des échanges tient cette activité dont l’objectif consiste à identifier les goulots liés à la mise en œuvre des mesures de la catégorie B », a souligné le secrétaire général du ministère.
« Ce projet va permettre d’améliorer les infrastructures, qui constituent un point essentiel de la Politique National de Développement (PND) », a pour sa part précisé Awadé Essobozou (coordonnateur du projet Compétitivité).
Pour lui, cette rencontre entend échanger et à apprendre sur la facilitation des échanges du commerce, faciliter le dédouanement des marchandises et à une meilleure gestion douanière. Il a ajouté qu’il vise à redynamiser et moderniser le secteur des transports.
Selon M. Awadé, ce projet entend appuyer les transporteurs à se constituer désormais en structures capables de s’entretenir, de se gérer et de pouvoir tirer profit. Il a rappelé l’existence d’une coopérative des transporteurs qui va aider ceux-ci à s’organiser et à mieux connaitre la fonction qu’ils exercent et leur donner les moyens de renouveler leurs flottes.
Pour Batchassi Katchati (directeur du Commerce extérieur), l’atelier consiste à passer en revue les différentes mesures que le Togo a placées dans la catégorie B et voire au niveau de chaque mesure, ce qui peut empêcher sa mise en œuvre. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE