La coalition des 14 partis politiques de l’opposition a invité ce mercredi, les togolais à boycotter le prochain recensement électorale en vue des élections législatives du 20 décembre en se mettant à « l’écart ». Le recensement doit démarrer le 1er octobre prochain dans une première zone.
« Nous demandons aux populations de se mettre à l’écart du recensement électoral qui commence le 1er octobre. Ce sera une mascarade », a martelé lors d’une conférence de presse Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson, coordinatrice de la coalition.
La coalition « ne participera au recensement que lorsque les choses se feront dans les normes », a-t-elle précisé.
La Coalition a plusieurs exigences: la reprise de toutes les activités déjà menées par la Céni, la recomposition totale du bureau de l’Institution et de ses démembrements, l’audit des kits de recensement etc…
« Nous ne pouvons jamais accepter de cautionner ce qui a été fait jusqu’à présent sur l’intervention d’un opérateur technique et d’un consultant, qui sont reconnus comme des spécialistes en fraudes », a-t-elle martelé.
« Nous ne pouvons jamais accepter de cautionner ce qui a été fait jusqu’à présent sur intervention d’un opérateur technique comme Zetes, d’un consultant comme Monsieur Aganaï, des acteurs qui sont reconnus comme des spécialistes en fraudes », a insisté Mme Adjamagbo-Johnson.
La Céni qui a repris ses activités depuis début août, a tellement évolué dans le processus en vue de ces législatives, fixées par la feuille de route de la Cédéao pour une sortie de crise au Togo.
La deuxième réunion du comité de suivi de la Cédéao, tenue dimanche dernier à Lomé, a permis au parti au pouvoir et à la coalition de trouver un terrain d’entente pour une recomposition de la commission électorale, afin de la rendre « inclusive ».
Ce mercredi, le groupe de cinq a salué « l’évolution positive » des débats entre les protagonistes de la crise togolaise et les a invités à « consolider cette confiance retrouvée ».
Dans un communiqué commun rendu public ce mercredi, les ambassades d’Allemagne, des Etats-Unis d’Amérique, de France, la coordination du Système des Nations Unies et la Délégation de l’Union Européenne au Togo « constatent une évolution positive dans la tonalité des débats et dans la volonté commune d’organiser et de participer à des consultations électorales crédibles, transparentes et inclusives conformément au chronogramme fixé par la commission de la CEDEAO, et d’aboutir à une réforme constitutionnelle consensuelle ». FIN
Junior AUREL