Mme Mazamaesso Assih, secrétariat d’État auprès de la présidence de la république chargé de l’inclusion financière et du secteur informel était face à la presse ce mardi à Lomé, afin de présenter le bilan global des différents projets et institutions placés sous sa tutelle.
Le département regroupe le Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI), la Délégation de l’Organisation du Secteur Informel (DOSI) et le PNPER (Projet National de Promotion de l’Entreprenariat Rural).
Pour l’actuelle chargée de ce portefeuille, le FNFI tout comme la DOSI et le PNPER un an après la création de son département, sont toujours aux côtés des populations surtout des couches les plus vulnérables pour relever le défi de développement.
Selon ses explications, 93% des crédits octroyés dans le cadre du FNFI ont déjà été remboursés. A ce jour, les interventions du FNFI ont permis d’avoir les résultats tangibles : 878.150 nouveaux bénéficiaires ont été touchés par AGRISEF, APSEF, AJSEF, PAS, PS et PAIFFV pour avec un montant total de crédits débloqués par les PSF de 45,7 milliards FCFA. On note également 609.619 renouvellements de crédits pour un montant total débloqué par les PSF de 29,8 milliards de FCFA. Soit au total 1.487.769 crédits octroyés (nouveaux + renouvellements) pour un montant total débloqué par les PSF de 75,5 milliards de FCFA) avec 67,4 milliards de FCFA de lignes de crédit mis à la disposition des PSF partenaires. En termes de perspectives, le Fonds National de la Finance Inclusive doit migrer progressivement vers une autonomie financière.
Quant à la DOSI, elle dispose de 6 agences sur toute l’étendue du territoire, et poursuit sa mission de sensibilisation et de formation, surtout à l’endroit des conducteurs de taxi moto. Ainsi plus d’une cinquantaine de ces derniers ont pu passer et obtenir leurs permis de conduire.
Le PNPER auparavant sous tutelle du ministère de l’agriculture et récemment affecté au secrétariat d’état du auprès de la présidence de la république chargé de l’inclusion financière, va pour sa part s’atteler à donner un nouveau visage à l’entrepreneuriat rural. Les actions du Projet devront permettre entre autre la promotion ou la consolidation de 1 800 MPER et de créer 5 000 emplois directs.
« Cette rencontre avec les professionnels des médias vise à présenter les activités menées sur le terrain, mais aussi le bilan des différents projets sous tutelle du secrétariat d’État auprès de la présidence de la république chargé de l’inclusion financière et du secteur informel et leurs insertions dans le tissu économique du pays », a expliqué Mme Mazamaesso Assih.
« En un an, nous avons obtenu entre autres résultats, l’amélioration du taux de remboursement du FNFI, le renforcement de l’éducation financière, le renforcement des capacités techniques des acteurs de la micro-finance sur l’utilisation efficiente des ressources financières mise à disposition », a-t-elle précisé.
Selon Mme Assih, son département compte faire davantage les mois à venir tout en restant dans sa vision première, impacter et toucher les couches les plus vulnérables de la population.
« Nous avons des perspectives aussi bien à très court et à moyen terme. D’ici la fin de l’année, nous envisageons de mettre en place la stratégie de formalisation des acteurs du secteur informel, ainsi que la stratégie nationale de la micro-finance qui devra aboutir d’ici à la fin de l’année. Au niveau du FNFI, nous comptons pérenniser les actions déjà menées en vue de l’autonomisation de l’institution », a-t-elle ajouté.
Notons que le secrétariat d’État auprès de la présidence de la république, chargé de l’inclusion financière et du secteur informel a été créé par décret présidentiel en septembre 2017 et regroupe sous sa tutelle, le Fonds National de la Finance Inclusive (FNFI), la Délégation de l’Organisation du Secteur Informel (DOSI) et le PNPER (Projet National de Promotion de l’Entreprenariat Rural). FIN
Chrystelle MENSAH/Rédaction