Le weekend a été très riche en fêtes traditionnelles notamment à Lomé, Tsévié et à Hahotoé. Les habitants du canton de Lavié ne sont pas également en reste, avec leur fête de retrouvailles. Toutes ces fêtes se sont déroulées dans la journée de samedi dans ces différentes localités du pays.
A Adidogomé, les communautés d’Aflao, Bè et Agoènyivé du Grand Lomé se sont retrouvées pour l’apothéose de la deuxième édition du +Dunenyozan+. Outre les autorités, plusieurs autres responsables politiques ont assisté à cette fête de retrouvailles. Jean Pierre Fabre, chef de file de l’opposition a également fait le déplacement. Des chefs traditionnels dont leur président national Togbui Agokoli IV, ont aussi assisté aux festivités placées sous le thème : « Les communautés du Grand Lomé restent solidaires pour le développement intégral de la cité ».
« En décidant de célébrer Dunenyozan, les communautés Aflao, Bè et Agoèniyé du Grand Lomé sont déterminés à promouvoir les valeurs identitaires, culturelles et sociales du peuple Ewé », a précisé le Chef Canton d’Aflao Gakli, Togbui Mawuto Djidjolé X.
Selon le ministre en charge de la culture Guy Madjé Lorenzo, cette fête culturelle annuelle est pour vous, fils et filles des communautés de Grand Lomé, « une occasion de retrouvailles et de communion fraternelle ».
« C’est aussi un symbole d’affirmation de notre identité culturelle. +Dunenyozan+ est un véritable facteur d’unité, qui leur permet de revisiter leur passé commun en vue de continuer à marcher dans les lignes tracées par les illustres ancêtres, tout en suivant la modernité », a souligné le ministre.
Rappelons que la première édition de cette fête célébrée en août 2017, était placée sous le thème: « Culture et traditions face aux enjeux du développement durable ».
Toujours ce samedi, les fils et filles du Zio étaient aussi en fête avec l’apothéose de la 48è édition de leur fête traditionnelle +Ayizan+.
C’est le stade Dr Kaolo de Tsévié (environ 35 km au nord de Lomé) a qui a servi de cadre à cette fête placée sous le thème : »La cohésion sociale, socle de développement de notre préfecture ».
+Ayizan+ ou fête de la dégustation des premières récoltes du haricot (légumineuse très riche en protéine et consommée dans tous les ménages du pays), est une fête qui porte toute l’histoire de la ville de Tsévié. Les ancêtres ont quitté Agbogbomé pour s’installer à Tsévié. Ces derniers avaient semé du haricot et, voulant attendre un peu la fin de la récolte, ce sont finalement installés, d’où le nom Tsévié : vient de +Tsé+ (qui signifie produire) et +Vié+ (qui signifie un peu).
Pour les fils et filles de la préfecture du Zio, « Ayizan » est également une fête de retrouvailles. Plusieurs personnalités parmi lesquelles le ministre de l’urbanisme, de l’habitat et du cadre de vie Me Fiatuwo Sessènou et l’ambassadeur des États-Unis au Togo David Gilmour (invité d’honneur) ont assisté à cette fête, très riche en couleurs. A travers des chants, tam-tams et danses, les fils et filles de cette localité ont étalé leurs diversités culturelles.
Selon le ministre, le thème choisi pour cette 48è édition de +Ayizan+ est assez évocateur.
« Vaillante population de Zio, la mobilisation de ce jour témoigne l’importance que vous accordez à cette fête traditionnelle et votre engagement à promouvoir et à pérenniser les traditions séculaires, à se mettre ensemble, afin de contribuer efficacement à la construction d’une nation plus unie et plus prospère », a lancé Me Fiatuwo Sessènou.
A Hahotoé, les natifs de la localité se sont retrouvés pour la 26e édition de leur fête Hovézan, placée sous le thème: « Réconciliation, développement économique et socio-culturel ».
Hovézan est une fête de retrouvailles pour les fils et filles de Hahotoé, un grand moment pour eux de se retrouver, afin de réfléchir pour le développement leur localité.
Littéralement, Hahotoé veut dire « au bord du Haho ». Il est formé de deux mots: « Haho », en référence au fleuve Haho, et « to », mot éwé qui signifie « au bord de ».
Par ailleurs, les habitants du canton de Lavié ont aussi célébré leur fête de retrouvailles. Rappelons qu’au Togo, une vingtaine de fêtes traditionnelles sont célébrées chaque année dans le pays. Elles permettent aux fils et filles (vivant au pays et de la diaspora) des différentes localités de se retrouver et de discuter des différents problèmes, afin d’impulser le développement de leurs milieux. FIN
Edem Etonam EKUE
