Le sommet conjoint de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et de la communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) s’est ouvert ce lundi dans la capitale togolaise, a constaté l’Agence Savoir News.
Les travaux seront axés sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.
Au total 15 chefs d’États de deux organisations sous régionales prennent part à ce sommet. Les présidents absents, ont envoyé des délégations de haut niveau.
Dans son discours, le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé, a mis l’accent sur l’importance de ce sommet conjoint, car il est « impérieux » pour les organisations de « trouver ensemble, la meilleure approche » pour s’attaquer aux différentes menaces sécuritaires.
« C’est dans cette perspective que nous tenons notre sommet conjoint de ce jour, avec la ferme volonté de créer les conditions d’une paix durable et d’un environnement sécurisé dans l’espace commun aux deux régions, à travers l’adoption d’une vision partagée des menaces et d’une approche commune des solutions à y apporter », a-t-il souligné.
Aujourd’hui, a poursuivi Faure Gnassingbé, « nous écrivons une nouvelle page de notre coopération, qui, j’en suis certain, marquera l’histoire de nos deux communautés ».
« Nos communautés économiques ont décidé de travailler conjointement pour évaluer les menaces sécuritaires auxquelles elles font face et d’y répondre collectivement par la définition et la mise en œuvre d’une approche commune et holistique des questions de paix, de sécurité et de stabilité. Ceci est une première dans l’histoire de l’intégration africaine et entre en droite ligne des orientations actuelles au niveau de Union africaine… », a-t-il ajouté.
Dans son discours d’ouverture, le président gabonais Ali Bongo Ondimba, a formulé le vœu que ce sommet « soutienne l’idée de la mise en place d’un mécanisme mixte CEEAC-CEDEAO, sous la conduite conjointe des ministres en charge des affaires étrangères et ceux en charge de la sécurité ».
« Ce mécanisme examinerait de façon régulière les questions sécuritaires de notre espace communautaire, en tenant compte du cadre réglementaire au sein de l’Union africaine et de ses dispositions pertinentes », a indiqué le président gabonais.
Précisons que ce sommet d’une journée, sera clôturé par une déclaration dite « déclaration de Lomé ».
Le sommet de Lomé, fait suite à celui tenu le 25 juin 2013 à Yaoundé (Cameroun), ayant adopté une déclaration sur la sûreté et la sécurité maritime dans le golfe de Guinée.
Cette déclaration a permis de doter l’Afrique centrale et de l’ouest de cadres juridiques et opérationnels, et d’une architecture de sécurité maritime, interconnectée et coordonnée par le centre interrégional de coordination, basé à Yaoundé. FIN
De l’hôtel 2 Février, Junior AUREL.