Les ministres des affaires étrangères et ceux de la défense ou de la sécurité de la Communauté Économique des États de l’Afrique l’Ouest (CEDEAO) et de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) ont adopté ce samedi dans la capitale togolaise, le « projet de déclaration de Lomé » à soumettre aux chefs d’État et de gouvernement de ces deux organisations sous-régionales en vue du sommet conjoint prévu lundi, a constaté l’Agence Savoir News.
La rencontre qui s’est déroulée à l’hôtel 2 Février, a permis à ces ministres d’examiner dans un premier temps, le rapport de la réunion des experts des deux espaces communautaires sur la paix, la sécurité, la stabilité et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent.
Une vingtaine de chefs d’État et de gouvernement sont attendus à ce sommet prévu samedi dans la capitale togolaise. Les débats seront axés sur la paix, la sécurité, la stabilité, la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. Il s’agira pour la CEDEAO et la CEEAC d’avoir une forte implication dans la sécurisation des deux espaces, gage de toutes perspectives de croissance ou de développement de nos nations.
Sommet CEDEAO/CEEAC, un exemple de « coopération intra-africaine bien réussie »
Dans son intervention lors de la réunion de ce samedi, le chef de la diplomatie togolaise Prof. Robert Dussey a salué cet esprit de coopération inter-régionale qui se dégage à travers la tenue de ce sommet conjoint CEDEAO/CEEAC.
« Votre présence à Lomé, répond à un impératif de l’heure, celui de la coopération inter-régionale pour mieux faire face à certains défis cruciaux communs auxquels sont confrontés nos deux régions », a précisé Robert Dussey, s’adressant à ses collègues lors de cette rencontre.
« Elle traduit l’option capacitante et capabilitante de la CEEAC et de la CEDEAO pour le travail dans la coopération. Nous saluons cet esprit entre nos deux communautés régionales et restons convaincus que le projet d’intégration à l’échelle africaine passe par le renforcement de la coopération régionale et inter-régionale », a-t-il souligné, avant d’ajouter avec force : « l’organisation conjointe de ce sommet est un exemple de coopération intra-africaine bien réussie ».
Pour le ministre d’État gabonais, en charge des affaires étrangères et président du comité des ministres de la CEEAC Régis Immongault, ce sommet confirmera la « détermination commune » des deux organisations sous-régionales » à chercher les moyens pour lutter efficacement contre le terrorisme et l’extrémisme violent et à trouver des solutions pour un retour à la paix, la sécurité, la stabilité durable dans nos deux espaces ».
Précisons que la plupart des chefs d’État et de gouvernement sont attendus dans la capitale togolaise dimanche. Outre ce sommet, il est également prévu lundi, un sommet de l’UEMOA et le mardi, le sommet de la CEDEAO. FIN
Junior AUREL