Une soixantaine de jeunes de diverses organisations de la société civile et des partis politiques de la région maritime te des plateaux, ont entamé mercredi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), une formation de trois jours, axée sur le thème: «la jeunesse, la paix et la sécurité dans le contexte du programme de développement durable», a constaté l’Agence Savoir News.
Cette formation est organisée par le ministère du Développement à la Base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes avec l’appui technique et financier du département des Affaires Economiques et Sociales des Nations Unies (UNDESA) à travers le projet de contribution des jeunes à la paix.
Le projet prévu pour durer deux ans a pour objectif de renforcer les capacités des organisations de la société civile dirigée par les jeunes pour la promotion de la paix et de la sécurité au Togo.
Il vise aussi à soutenir le gouvernement dans la formulation des politiques nationales de jeunesse, qui répond au besoin et défis actuels des jeunes dans la société togolaise.
Cet atelier, qui est le second après celui tenu à Lomé en mars dernier, s’inscrit dans le cadre d’une série de formation et vise à engager les jeunes dans l’exercice effectif d’une citoyenneté active dans la perspective du développement durable et éveiller la conscience de la jeunesse togolaise sur une question essentielle du pays à savoir, la problématique de la paix et la sécurité.
Il s’agit de permettre aux participants d’être édifiés sur les valeurs de la paix et la sécurité, sur la responsabilité en tant que citoyens jeunes et les encourager à intégrer dans leur quotidien des actions susceptibles de contribuer au renforcement de la culture de la paix, de la citoyenneté, de la cohésion sociale et le respect des principes démocratiques.
Au cours des travaux, les participants vont aborder les sujets tels que, les dimensions des politiques et développement social du programme des nations Unies sur la paix et la sécurité des jeunes ; la prévention des conflits ; l’engagement politique des jeunes et la citoyenneté ; l’emploi des jeunes et les opportunités dans le secteur agricole et des chaines de production alimentaire ; le désarmement ; l’éducation à la paix et la prévention de la prolifération des armes légères et de petits calibres parmi les jeunes.
Le directeur national de la Jeunesse M. Anala Arime Télata a indiqué que le gouvernement accorde un intérêt capital à ce projet, qui à terme, devra contribuer à renforcer ses actions pour favoriser l’émergence chez les jeunes, d’une citoyenneté active basée sur l’enracinement des valeurs républicaines, la promotion des droits humains et attachés aux principes de l’inclusion et de la responsabilisation.
Pour lui, la paix permet le développement, et le développement favorise l’accroissement des opportunités d’épanouissement et d’insertion économique pour les jeunes. Il a invité les bénéficiaires à prendre une part active aux travaux afin de devenir de réels ambassadeurs de la promotion de la paix et de la prévention de la violence sous toutes ses formes auprès de leurs pairs et dans leurs communautés respectives.
Le conseiller international en politique de développement social de l’UNDESA à New York, Alcinda Honwana a rappelé que ce processus enclenché depuis le mois de mars, vise la contribution des jeunes à la paix et la sécurité. elle a présenté l’UNDESA, qui est le point focal sur la jeunesse au sein du système des Nations Unies et vise à sensibiliser sur la situation globale des jeunes, à promouvoir leur droit et leurs aspirations et à engager une plus grande participation des jeunes au développement de leur société et du monde en général.
Le préfet de Kloto, Assan Koku Bertin, a rappelé que le développement est un processus inclusif qui appelle la contribution de toutes les filles et tous les fils du pays du pays. Il a invité les participants à s’impliquer activement afin de jouer convenablement leur rôle. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE