Le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé a accordé ce mardi, une nouvelle « grâce présidentielle » à certaines personnes condamnées et détenues pour des « infractions commises lors des violentes manifestations politiques » de ces derniers mois à travers le pays, a annoncé la cellule de communication de la présidence togolaise.
« Par décret présidentiel N°2018-121/PR du 16 juillet 2018, sept détenus dans les prisons civiles de Lomé et de Kpalimé reconnus par la justice coupables de diverses infractions commises lors des dernières manifestations politiques et condamnées selon les lois en vigueur, ont bénéficié d’une réduction de peine. Douze autres détenus de la prison civile de Mango ont bénéficié d’une liberté provisoire », souligne une note de cette cellule de communication.
« Ces mesures témoignent une fois de plus de la volonté manifeste du Président de la République, premier Magistrat du pays, de poursuivre les initiatives visant l’apaisement de la situation sociopolitique et la préservation de la concorde nationale, gages de tout développement », souligne le texte dont l’Agence Savoir News a obtenu copie.
Cette décision du chef de l’État intervient à un moment où les togolais attendent la décision de la Cédéao, dans la crise qui secoue le pays depuis août dernier.
Le 27 juin dernier, les présidents ghanéen et guinéen — facilitateurs mandatés par la Cédéao — ont « encouragé le gouvernement à poursuivre les mesures d’apaisement, notamment par la libération des personnes arrêtées pendant les manifestations ». FIN
Edem Etonam EKUE