Les autorités togolaises ont pris toutes les dispositions pour venir en aide aux réfugiés ghanéens sur le sol togolais, suite aux conflits interethniques enregistrés ces derniers temps, a appris ce samedi l’Agence Savoir News de source officielle.
Ces conflits interethniques qui sont devenus récurrents au nord du Ghana obligent, presque que chaque année les populations affectées à rechercher asile et hospitalité au Togo.
La préfecture de Dankpen (nord) a accueilli depuis le 1er juin dernier, au moins 1.772 personnes ayant fuit les localités de Saboba et Tchirkpeni suite à un conflit foncier ayant opposé Tchokossi et Konkomba, souligne la cellule de communication de la présidence de la République, dans une note rendue publique.
Ce conflit a fait des morts et des blessés.Alerté, le gouvernement a dépêché une équipe multisectorielle sur les lieux depuis le 2 juin 2018 notamment sur sites d’accueil de Koulfiekou, Yabido, Kpankpandé, Tchardo et Sékou- Bas pour évaluer la situation et leur apporter le soutien moral et matériel.
« Les dispositions ont été prises pour assurer la prise en charge de ces réfugiés depuis leur arrivée. Il s’agit notamment de la prise en charge des blessés par le CHU et le CHR de Kara, la distribution de vivres, de non-vivres et d’eau potable, la construction d’abris, la vaccination des enfants de moins d’un an, la distribution de moustiquaires et la prise en charge gratuite des réfugiés malades par les centres de santé du milieu », souligne la note dont l’Agence Savoir News a obtenu copie.
Dans le cadre du renforcement du dispositif de prise en charge de ces réfugiés ghanéens, le HCR a appuyé le gouvernement en non-vivres.
Il s’agit de 600 sceaux de 14 litres, 216 sceaux de 15 litres, 800 nattes, 800 moustiquaires et 400 kits d’ustensiles de cuisine. Le 12 juillet 2018, le ministère de l’action sociale a procédé à la distribution de ces non- vivres aux bénéficiaires dans les 5 villages d’accueil. Chacun des 278 ménages présents sur les sites a bénéficié de cette assistance.
« D’autres acteurs ont également apporté leur contribution à la prise en charge de ces réfugiés. Il s’agit notamment de la section UNIR Dankpen et de l’OCDI- Kara », souligne la présidence togolaise. FIN
Edem Etonam EKUE