Le gouvernement a « pris acte » des meetings annoncés par la coalition de l’opposition à Lomé et à l’intérieur du pays, à compter de vendredi prochain, et a invité les leaders de ce regroupement à prendre les « dispositions nécessaires ».
« Je voudrais vous signifier que je prends acte de la programmation desdits meetings et vous recommande de prendre les dispositions nécessaires, afin que vos manifestations se déroulent dans le respect des lois et règlements en vigueur», écrit le ministre de la sécurité le général Yark Damehame, à la coalition de l’opposition.
Selon le planning réaménagé rendu public mercredi soir par ce regroupement de 14 partis politiques de l’opposition, le top sera donné vendredi 20 juillet par des meetings d’information et de sensibilisation à Mango et à Bafilo, après des visites aux détenus le mercredi 18 juillet à Lomé et le jeudi 19 juillet à Sokodé et Kara.
Samedi 21 juillet, les leaders de cette coalition mettront le cap sur Sokodé pour un meeting d’information et de sensibilisation. Même activité le lendemain à Lomé.
Le samedi 28 juillet, ces leaders se rendront à Tsévié et la boucle sera bouclée le 29 juillet à Atakpamé et à Kpalimé, toujours par des meetings d’information et de sensibilisation.
La coalition exige le retour à la constitution de 1992 dans sa version originelle, les réformes institutionnelles et la révision du cadre électoral y compris le droit de vote des Togolais de la diaspora.
Elle demande également la libération des manifestants arrêtés dans l’exercice de leur droit constitutionnel et la levée de l’état de siège de fait des villes de Mango, Bafilo, Sokodé, Tchamba, Kara et des quartiers de Lomé, ainsi que « l’arrêt immédiat des rafles dans les quartiers de Lomé et sur toute l’étendue du territoire ».
Cette pression de ces leaders de la coalition, intervient à un moment où les togolais attendent la décision de la Cédéao.
Le dialogue entamé le 19 février, n’a connu que quatre séances: 19 février, 23 février, 23 mars et 27 juin. Les pourparlers s’enlisent sur la candidature du président Faure Gnassingbé en 2020 (élu en 2005, le président de la République a été réélu en 2010 et 2015). FIN
Edem Etonam EKUE