Les membres de l’Union des groupements des femmes rurales du Togo (UGFRTO) participent depuis le 3 juillet à Agou-Gadzépé (110 Km à l’ouest de Lomé), à un atelier de renforcement de compétences en techniques agropastorales, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Cette formation est initiée par la Chambre régionale d’agriculture des Plateaux avec l’appui financier du Fonds national d’apprentissage, de formation et de perfectionnement professionnel (FNAFPP). Elle prendra fin le 19 juillet et sera assurée par le Centre agropastoral et de promotion des entreprises (CAPE).
Elle a pour objectif, d’accroitre les potentialités et les compétences des membres de l’UGFRTO et d’identifier les types de production en agriculture et en élevage d’une part, et en application d’une technique de production d’une semence et d’une espèce animale d’autre part.
Il s’agit également de permettre aux membres de l’UGFRTO, d’être autonome et de rentabiliser leur production.
Les participants auront à identifier au cours de la formation, les types de production en agriculture et en élevage qui sont rentables dans leur zone géographique de provenance, comment faire le choix des semences, de l’espèce animale et de la race à élever, et comment gérer la récolte et la reproduction de l’espèce élevée.
Ainsi lors des échanges entre formateurs et participants, il sera question de tabler en théorie, sur l’aperçu des types de productions en agriculture, notamment la production de légumes, de céréales, de champignon, de soja, de l’ananas, de gingembre et des plantes fruitières telles que les agrumes, les manguiers et l’anacardier. Il y aura aussi un aperçu sur les types de production en élevage à savoir la production de poule locale améliorée, de pintade, de caprin, de porc, d’ovin et de poisson.
Après la théorie, les participants vont descendre sur le terrain pour la pratique.
En agriculture, Ils feront le choix de semence, les techniques de préparation de sol, le semis, l’entretien de la culture, la récolte et les activités post-récolte. En élevage, ils feront le choix de l’espèce et de la race, procéderont à l’installation de l’habitat, au démarrage, aux techniques d’élevage dans leur zone géographique, au traitement sanitaire et vétérinaire, à la gestion de l’alimentation et de la reproduction.
Les participants bénéficieront également des connaissances sur la gestion de leur petite entreprise, afin de pouvoir développer leur entreprise dans l’agriculture et dans l’élevage.
Pour. Ambroise Akondo-Ali (Assistant service communication et relations publiques au FNAFPP), la réalisation de ce projet va contribuer à accompagner les efforts du gouvernement dans sa politique de dynamisation des activités du secteur informel en général et particulièrement celles agropastoral. Il a rassuré les participants de la disponibilité de son institution à leur côté dans la mesure de ses ressources, chaque fois que des initiatives crédibles comme celles-ci leur seront soumises.
« Les objectifs de cet atelier ne pourront être atteints que si, par votre discipline et votre sérieux, vous rendez la tâche facile aux formateurs lors de leurs exposés et de vos échanges, c’est pourquoi je vous exhorte à la ponctualité et à l’assiduité au cours des travaux », a-t-il rappelé aux participants.
De son côté, Kossigan A. Roland (représentant du directeur du CAPE) a déclaré que l’agropastoral qui était source de subsistance, fait aujourd’hui partie intégrante de l’économie des pays qui le pratiquent, précisant que dans le cas du Togo, le développement de l’agropastoral rentre dans les objectifs prioritaires de l’Etat, se traduisant par la mise en place des agropoles qui mettent en exergue aussi bien la production que la transformation des produits. FIN
Bolassi ATCHINAKLE