Le Togo a pris la tête du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS), à l’issue du 31è session du sommet ordinaire de l’Union africaine (UA) tenu à Nouakchott en Mauritanie, a appris ce lundi l’Agence Savoir News de source officielle à Lomé.
Le CPS est l’un des organes de l’UA, chargé de la prévention, la gestion et la résolution des conflits. Le Togo avait déjà présidé le CPS de l’UA en avril 2017.
Le Togo qui a pris la tête du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA depuis le 1er juillet 2018 a même présenté au cours d’une séance à huis clos, la revue de la situation sécuritaire dans toutes les zones en conflits sur le continent notamment en République Démocratique du Congo (RDC), au Burundi, et au Soudan du Sud, indique un communiqué de la présidence togolaise.
Le rapport d’activité du Conseil et celui de mise en œuvre de la feuille de route de l’UA sur les mesures pratiques à prendre pour faire taire les armes en Afrique d’ici 2020 ont également été présentés, souligne le texte, précisant que les chefs d’État ont félicité le gouvernement togolais pour les rapports qui ont été présentés.
Le Togo a toujours été engagé auprès des Nations Unies et de l’Union africaine dans les opérations de maintien de la paix en Afrique et ailleurs. Plusieurs contingents togolais des forces de défense et de sécurité sont dans les zones de conflits armés sur le continent.
À l’agenda du CPS sous la présidence du Togo, sont inscrits plusieurs rencontres et déplacements: un examen de la situation en RDC, une rencontre avec le Secrétaire Général des Nations Unies à Addis Abeba, une rencontre conjointe entre le CPS de l’UA et le Conseil de Sécurité des Nations Unies à New York et un déplacement avant la fin du mois de juillet en Guinée Bissau.
Rappelons qu’en marge de ce sommet, le chef de l’État togolais Faure Gnassingbé, a eu plusieurs rencontres bilatérales avec ses homologues notamment du Burkina Faso, du Congo, du Gabon, de la Guinée Équatoriale, du Niger et du Sénégal, indique le communiqué.
Au menu de leurs discussions, le prochain sommet devant se tenir entre la CEDEAO et la CEEAC. FIN
Edem Etonam EKUE