« Nous sommes loin de la solution, parce que les positions sont très éloignées. Mais, nous ne désespérons pas », a affirmé sur France 24, le président guinéen Alpha Condé (l’un des facilitateurs dans la crise qui secoue le Togo), soulignant toutefois que des « progrès » ont été enregistrés.
« Nous avons au moins deux acquis : les élections à deux tours et la limitation de mandats », a-t-il précisé.
Pour trouver une issue favorable à cette crise qui secoue le Togo depuis dix mois, les présidents ghanéen et guinéen (les deux facilitateurs) ont formulé certaines recommandations.
« Il y a des choses que nous avons demandées à court terme : nous avons demandé au gouvernement de continuer à libérer les prisonniers, de lever l’interdiction de manifester dans les trois régions et de permettre que les gens manifestent, mais en accord avec des forces de sécurité pour que cela ne débouche pas encore sur des morts et la destruction des biens publics etc… », a-t-il rappelé.
S’agissant des élections législatives, le président guinéen a précisé : « Nous n’avons pas fixé une date pour les élections. Nous avons donné une date indicative le 21 novembre. C’est donc une date indicative ».
On assiste à une véritable bataille médiatique entre le pouvoir et la coalition de l’opposition sur la tenue des élections en novembre, au lendemain des consultations menées par les deux facilitateurs à Lomé.
Le Togo est secoué par une nouvelle crise depuis août dernier, avec des séries de manifestations de la coalition de l’opposition.
Ce regroupement de 14 partis politiques de l’opposition qui exige notamment le retour à la constitution originelle de 1992, la révision du cadre électoral et l’instauration du droit de vote de la diaspora.
Le dialogue entamé le 19 février, n’a connu que quatre séances: 19 février, 23 février, 23 mars et 27 juin. FIN
Edem Etonam EKUE