Les chefs traditionnels de la région des Plateaux ont échangé vendredi, sur la contribution de la chefferie traditionnelle à la gestion des conflits et la sécurisation foncière, a constaté la correspondante de l’Agence savoir News sur place.
Initiée par le Conseil national des chefs traditionnels du Togo avec l’appui de REDD+ et le Ministère de l’environnement et des ressources forestières, cette rencontre de réflexion et d’échanges s’inscrit dans le cadre du processus de Réduction des Emissions dues à la Déforestation et à la Dégradation des forets (REDD+) au Togo.
Elle vise à élaborer et mettre en œuvre, une stratégie de lutte contre le réchauffement de la planète, permettre aux chefs traditionnels de réfléchir et d’échanger entre eux, afin d’identifier les meilleurs approches de gestion des conflits et la sécurisation foncière dans leurs localités respectives, ce qui permettra de garantir les investissements futurs dans le cadre des projets REDD+ au Togo.
Il s’agit pour nos gardiens des us et coutumes, de mettre en synergie, les mécanismes traditionnelles de résolution des conflits en matière foncière au niveau de chaque région du pays, d’harmoniser les moyens d’action de la chefferie traditionnelle dans la sécurisation du foncier par région, de renforcer la compréhension des rôles et responsabilités des chefs traditionnels dans la conduite du processus REDD+ dans cette phase d’élaboration de la stratégie nationale REDD+ et de sa mise en œuvre, et aussi, de dynamiser le cadre de concertation des conseils régionaux des chefs traditionnels pour l’accompagnement du processus REDD+ .
Les communications ont tourné autour des modalités de désignation des chefs traditionnels, ainsi que les attributions (droits et devoirs des chefs traditionnels).
Selon Idoh Agbéko (communicateur), un vrai chef c’est celui qui est le miroir de ses administrés, correct dans sa tenue, modéré dans son langage, juste dans ses décisions, intègre et dévoué à la cause de sa population
« Le chef traditionnel est tenu de signaler à l’autorité administrative compétente, son intention de se déplacer hors de sa préfecture d’appartenance ou du territoire national ».
Le préfet de l’Ogou Edoh Akakpo a salué l’intégration su processus REDD+ dans le plan national de développement du Togo, afin de permettre aux forêts et arbres hors forets, de continuer à jouer leurs rôles socioéconomique et écologique.
Quant à Togbui Agokoli IV (Président du conseil national des chefs traditionnels du Togo), il a noté que le processus REDD+ nécessite l’engagement de tous à accompagner le gouvernement dans l’élaboration et la mise en œuvre de sa stratégie nationale.FIN
D’Atakpamé, Kafui/Rédaction