Des professionnels des médias ont été mieux informés vendredi à Kara (environ 420 km au nord de Lomé) par le ministre de l’agriculture Ouro-Koura Agadazi, sur l’agropole qui sera bientôt lancée dans le bassin de la Kara.
Le ministre avait à ses côtés, ses collègues Fiatuwo Sessenou (Urbanisme) et Mme Léa Tchabinandi Kolani-Yentcharé (Action sociale).
La rencontre a pour objectif de montrer aux journalistes de la région de la Kara, l’attention particulière que le chef de l’Etat accorde à ce projet de création des agropoles et surtout, son souci de le voir réussir.
Ce face-à-face avec la presse, vient mettre fin à une tournée de sensibilisation effectuée dans la région depuis une semaine par le ministre de l’agriculture.
« Le chef de l’Etat à travers ce projet, vient d’ouvrir une niche de marchés d’emplois aux acteurs et cela a suscité l’engouement au niveau des cinq préfectures que nous avons parcourues. Ett les paysans demandent à quand la pose de la première pierre pour la construction de l’agropole », a souligné Ouro-Koura Agadazi.
« Toutes les dispositions sont prises pour accompagner les producteurs avec des crédits à taux faibles et des garantis de commercialisation », a-t-il précisé.
De son côté le ministre Fiatuwo Sessenou, a rassuré: « Il n’y aura pas de soucis lié au foncier. Le projet du code foncier en étude à l’Assemblée nationale a prévu des dispositions ».
Le projet agropole a pris en compte le concept genre. C’est ainsi que 48% des emplois seront réservés aux femmes.
Alors, la ministre de l’action sociale Mme Léa Tchabinandi Kolani-Yentcharé, a invité les femmes à saisir cette opportunité.
Germain Mèba (président de la chambre du commerce et d’industrie du Togo) s’est réjoui de l’initiative des agropoles, estimant que c’est une vraie solution au problème de chômage : « les hommes d’affaires s’impliqueront profondément ».
Précisons que l’agropole de Kara qui sert de projet pilote est prévu pour occuper 165.000 hectares. Le projet de la zone de transformation agro-industrielle du bassin de Kara est financé par la Banque africaine de développement (BAD), la fondation SAEMAUL, la BOAD et l’Etat togolais à hauteur de 64 milliards de francs CFA.
Objectif principal visé : promouvoir le développement de la production, de la transformation et de la valorisation des produits togolais sur les marchés. FIN
De Kara, Peter MALOUMBA