Quelque 64 Techniciens Supérieurs d’Ophtalmologie (TSO) des six régions sanitaires du Togo ont bouclé mardi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé), deux jours de formation continue et de recyclage sur la prise en charge des troubles de vision chez l’enfant en l’occurrence la réfraction et la correction des troubles de la vision chez l’enfant et la prescription des lunettes, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
Organisée par le ministère de la Santé et de la Protection sociale, cette formation qui se situe dans le cadre de la mise en œuvre du projet prévention de la cécité infantile au Togo a reçu l’appui des partenaires tels que la Christoffel-Blindenmission (CBM) et de la Croix Rouge Togolaise.
Elle a réuni 37 participants dont 27 Techniciens Supérieurs d’Ophtalmologie (TSO) des six régions sanitaires du Togo.
Cette formation entend renforcer les capacités des TSO sur la correction des vices de réfraction et la prise en charge de la basse vision.
Il s’agit par cette formation, de préparer les outils didactiques, de donner une formation continue aux TSO sur la réfraction de l’enfant (Skiascopie) et la basse tension. Il est question de les amener à revoir et adapter leur pratique à l’évolution de la science et de l’ophtalmologie afin qu’ils puissent appliquer et soigner les patients en s’adaptant à l’évolution de la science.
Cette formation théorique de deux jours, sera suivie par la pratique de deux jours au CHU-Campus de Lomé.
Les participants ont abordé les thèmes relatifs à l’épidémiologie des pathologies oculaires, leur incidence sur la population, le pouvoir d’identification et de reconnaissance des troubles visuels chez l’enfant et la méthode de correction et parleront de la cécité générale chez l’enfant.
A l’occasion, le médecin commandant ophtalmologiste et chef service d’ophtalmologie au CHU-campus Lomé, Dr. Maneh Nidain a rappelé aux parents que la pathologie oculaire, surtout la pathologie oculaire chez l’enfant est une pathologie qui ne doit pas être gardée à la maison, soulignant qu’ils ne doivent utiliser des médicaments traditionnels, car ceux-ci détruisent l’œil.
« Lorsque vous remarquer, que votre enfant à l’école a des difficultés pour écrire et à la maison il se plaint des problèmes oculaires, il faut l’amener vers une structure sanitaire étatique pour une prise en charge », a précisé Dr. Maneh Nidain.
Aux enfants, Dr. Maneh Nidain a averti qu’ils ont l’obligation de signaler aussi bien aux enseignants qu’à leurs parents, tous les problèmes oculaires qu’ils ont afin que les parents puissent les conduire vers les structures adéquates pour une prise en charge efficace.
Le secrétaire du ministère de la Santé et de la Protection sociale, Dr Awoussi Sossinou a rappelé aux participants que cette réunion est une occasion pour eux d’échanger, pour certains de réadapter certaines connaissances, pour d’autres d’apporter leurs expertises pour qu’ensemble ils repartent sur des pas nouveaux.
« Ce qui est important pour un TSO, c’est de maîtriser l’art de ce qu’il fait », a-t-il précisé avant de valoriser la qualité de ce métier d’ophtalmologiste qu’il considère comme l’une des spécialités les plus prisées dans le domaine médical.
« Des études ont montré que parmi les meilleurs métiers les plus lucratives, les plus honorifiques au monde, l’ophtalmologie fait partie des dix premiers (tout métier confondu) », a ajouté Dr. Awoussi Sossinou. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE