Makhtar Diop vient d’être nommé vice-président de la Banque mondiale pour les infrastructures, un poste stratégique qui regroupe les domaines du transport et de l’économie numérique, de l’énergie et du secteur extractif, ainsi que le financement des infrastructures et les partenariats public-privé (PPP), selon un communiqué de la Banque mondiale rendu public. Il prendra ses nouvelles fonctions le 1er juillet 2018.
« À ce poste stratégique, nouvellement créé, Makhtar Diop sera chargé des investissements de la Banque au niveau mondial dans le domaine des infrastructures et de développer des solutions durables pour combler le déficit en infrastructures dans les pays en développement et les pays émergents », souligne le communiqué.
Selon le communiqué, Makhtar Diop (sénégalais, ancien ministre de l’économie et des finances de son pays) apporte à ce poste sa connaissance approfondie des questions complexes liées au développement des infrastructures, il a été désigné comme l’un des Africains les plus influents. M. Diop a passé les six dernières années à la tête de la Région Afrique, où il avait en gestion, un portefeuille de 70 milliards de dollars.
« Au cours des six dernières années, Makhtar Diop a joué un rôle déterminant dans la mobilisation de financements privés pour soutenir le développement des infrastructures en Afrique, favoriser les écosystèmes d’innovation et accélérer l’adoption de nouvelles technologies. Champion des énergies renouvelables, Makhtar Diop a également encouragé les investissements dans ce domaine ainsi que l’inter connectivité régionale dans les secteurs de l’énergie et du transport », souligne le texte.
« M. Diop a été notamment directeur du secteur finances, secteur privé et infrastructure pour l’Amérique latine et les Caraïbes. Il a occupé le poste de directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Brésil où la Banque mondiale a aidé à financer la construction d’infrastructures importantes et a été directeur des opérations pour le Kenya, l’Érythrée et la Somalie », souligne de temps ».
Source Banque mondiale