La quatrième édition du Salon International de l’Immobilier et de l’Habitat de Lomé (FEST’IMMO), rendez-vous de trois jours entièrement dédié à l’immobilier, a officiellement démarré ce vendredi au Centre togolais des expositions et foires (CETEF) à Lomé, a constaté une journaliste de l’Agence Savoir News.
La cérémonie a été présidée M Djégnon (Directeur de l’Urbanisme/Représentant du Ministre de l’Urbanisme de l’Habitat et du Cadre de Vie) en présence de Nicolas Akidjétan (Président de l’Ordre national des architectes du Togo/ONAT)
Des opérateurs économiques, ainsi que des professionnels de la chaîne immobilière et du foncier étaient également présents. Ce salon qui se déroule sur le site de la foire, fermera ses portes le 13 mai prochain.
Selon Cyrus Kossi Agbodoh (Directeur du Salon), cette initiative se veut un carrefour annuel autour duquel se rencontreront professionnels de l’immobilier et clients dans un cadre enchanteur. Il s’agira pour les uns de présenter dans leurs stands, ce qui se fait de mieux en matière immobilière au Togo et de prospecter de nouveaux clients en valorisant leurs services et activités.
« Cette année, le salon présente une innovation majeure. Fest’immo s’est associé à l’ordre national des Architectes du Togo en vue de faire grandir l’évènement au-delà de nos frontières. Cette édition est dédiée au projet de construction d’une Ville Nouvelle de 1000 logements +Wellcity+, situé à Adéticopé. Des bus sont mis gratuitement à la disposition des visiteurs depuis le CETEF jusqu’à la cité, afin de leur présenter le projet et les inciter à y souscrire », a-t-il indiqué.
« La question de l’immobilier au Togo ne se pose pas encore en termes de choix ou type. Elle se pose d’abord en termes de nécessité sur la réponse à apporter à la grande majorité de la population pour qui, le besoin de se loger décemment est un facteur de survie chez les uns et de bien-être chez les autres. Elle se pose également en termes d’obligation pour le gouvernement, pour qui le bien-être du togolais participe au développement inclusif et à une croissance économique accélérée du pays », a-t-il souligné.
Mais il faut réellement, a poursuivi M. Agbodoh, penser au type d’habitat susceptible d’allier des exigences de rentabilité aux impératifs de type climatique, environnemental et pourquoi pas esthétique … Mais avant le logement, il y a la question du foncier et de la sécurisation des biens.
Fest’immo devra soulever et apporter un début de réponse à toutes ces problématiques de l’immobilier et de l’habitat du Togo, et permettre en outre d’orienter le salon sur les futures et nouvelles tendances plus appropriées au phénotype togolais.
Pour M. Djégnon (directeur de l’urbanisme), cela fait 4 ans déjà que cette initiative a vu le jour et qu’il tend à devenir la vitrine du Togo en matière d’immobilier et de l’habitat. L’idée d’organiser un grand salon qui, met côte à côte, dans la capitale pour quelques jours la chaîne des intervenants dans les secteurs relatifs à l’habitat et à l’immobilier, est non seulement un véritable événement inédit mais aussi, une opportunité de faire l’état des lieux du secteur. C’est également une opportunité commerciale et d’échange qui est offerte à tous les intervenants dans le secteur, afin qu’ils puissent mettre en valeur les biens immobiliers qui existent dans le pays tout en montrant les défis qui restent à relever dans le secteur. Ce salon nous engage tous à relever de nouveaux défis comme celui d’un logement pour tous.
« Etant depuis quelques années déjà en plein chantier de construction, d’aménagement et de développement et vu l’augmentation constante de la population togolaise, le Togo a plus que jamais besoin d’infrastructures hôtelières et touristiques. Tant le besoin en logements sociaux est pressant, et tant la nécessité d’organiser annuellement un salon de l’immobilier devient primordial et incontournable, d’où ma présence en ce jour, pour apporter toute la caution du gouvernement à cette initiative économique et citoyenne », a-t-il souligné.
« L’immobilier au Togo, est un secteur très prometteur, un secteur d’avenir qui non seulement génèrera dans les années à venir des centaines de milliers d’emplois, mais qui constituera à n’en point douter, une source d’apport financier non négligeable dans l’économie du Pays », a-t-il précisé.
Rappelons que l’édition 2017 a enregistré près de 7.000 visiteurs contre 3.982 pour la première édition. FIN
Abbée DJAGLO
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