Le chef de la diplomatie angolaise Manuel Domigos Augusto, vient d’effectuer sa première visite à Lomé depuis l’élection du Président Joao Lorenco. Ce dernier a été reçu par les plus hautes autorités togolaises. M.Lorenco a également eu des séances de travail avec son homologue togolais Robert Dussey.
Pour sa rubrique TROIS QUESTIONS A, l’Agence Savoir News a rencontré le ministre togolais des affaires étrangères.
Question : Monsieur le ministre, quel est aujourd’hui l’état des relations diplomatiques entre vos deux pays ?
Réponse : Le Togo a de bonnes relations diplomatiques avec ce pays frère et ami, l’Angola. Nos deux pays sont tous deux membres de l’Union Africaine (UA), de l’ONU et biens d’autres organisations internationales. Nous travaillons donc dans plusieurs domaines tels que la paix et la sécurité.
Je voudrais préciser que mon homologue angolais, Manuel Domingos Augusto, a félicité le Chef de l’Etat, S.E.M Faure Essozimna Gnassingbé, Président de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO, pour son engagement total et sa détermination, aux côtés du médiateur, Pr. Alpha Condé, qui a permis le dénouement de la crise en Guinée-Bissau.
Il faut savoir que le Togo est membre du Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’UA, tandis que l’Angola préside l’Organe chargé de la Paix et de la Sécurité de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Australe (SADEC).
L’Angola est un grand pays, et le Togo pas si grand. Que comptez-vous faire pour développer l’axe Lomé-Luanda ?
Lomé et Luanda travaillent déjà dans plusieurs domaines vous disais-je. A présent, nous souhaitons effectivement renforcer et intensifier nos échanges commerciaux et économiques, et travailler à une croissance partagée bénéfique pour les populations togolaises et angolaises.
Pour atteindre ces objectifs diplomatiques, nos deux pays ont décidé de la création d’une Grande Commission mixte de coopération Togo-Angola, et la signature prochaine d’un accord d’exemption des visas pour les détenteurs des passeports diplomatique et de service.
L’Angola a-t-il joué un rôle dans le dénouement de la crise Bissau-guinéenne ?
L’Angola, un pays de la Communauté des Pays de Langue Portugaise (CPLP) a été très attentif et a apporté son soutien au Président Faure Essozimna Gnassingbé, qui a œuvré pour une paix durable en Guinée-Bissau. FIN
Propos recueillis par Junior AUREL
