Affaire d’escroquerie internationale: Des manquements soulevés dans la procédure par les avocats de Bodjona, le délibéré le 17 mai

Les avocats de Pascal Bodjona (ex-ministre) ont soulevé ce jeudi devant la chambre judiciaire de la Cour suprême, des manquements dans la procédure de l’affaire d’escroquerie internationale.

M.Bodjona était représenté par ses conseils. Donc les avocats se sont présentés devant la cour suprême pour soulever la régularité de la procédure judiciaire.

« A ce jour, l’Affaire a été mise au rôle de la chambre judiciaire de la Cour suprême. Nous sommes venus pour faire valoir les droits de M. Pascal Bodjona à cette étape, parce qu’il y a des manquements dans la procédure et nous sommes venus les soulever devant la chambre judiciaire de la Cour suprême, qui a mis l’affaire en délibéré pour le 17 mai », a expliqué Me Abi Tchessa, l’un des conseils de M.Bodjona.

« Donc le 17 mai, la chambre judiciaire de la Cour suprême va se prononcer sur la régularité de la procédure judiciaire. Nous estimons qu’en l’état actuel les dispositions de la loi portant organisation et fonctionnement de la Cour suprême du Togo (loi organique) n’ont pas encore été respectée pour que l’affaire soit en état d’être jugée », a-t-il souligné.

L’ancien ministre est inculpé pour « complicité » dans cette affaire « d’escroquerie internationale ». Il a déjà fait deux fois la prison. Il a été inculpé dans ce dossier qui oppose l’homme d’affaires togolais Bertin Sow Agba à l’Emirati Abass Al Youssef.

Ce dernier avait porté plainte contre M. Agba, l’accusant de mettre en place un « réseau » pour lui soutirer la somme de 48 millions de dollars US.

Selon lui, les membres de ce « réseau » lui auraient fait miroiter l’accès au Togo, à une fortune estimée à 275 millions de dollars US (environ 145 milliards de F.CFA) du feu président ivoirien Robert Guéi, déposée à la Banque centrale du Togo.

L’Emirati a ensuite – dans la foulée – porté plainte contre M.Bodjona, entendu dans un premier temps, comme témoin.

L’ex-Pgd d’ELF Loïk Le Floch-Prigent, également impliqué dans cette affaire pour « complicité d’escroquerie », a été écroué pendant quelques mois, puis remis en liberté provisoire pour des raisons de santé. M.Agba a aussi bénéficié d’une liberté provisoire, mais il est en fuite. FIN

Junior AUREL

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