« L’importation, la détention en vue de vente, la mise en vente, la vente, l’exposition et la distribution à titre gratuit de poisson tilapia sauvage ou d’élevage, vivant, sous forme d’cerfs, de juvéniles, de géniteurs ou de poisson tilapia mort sous forme congelée ou dérive sont interdites sur le territoire national », selon un arrêté conjoint du ministère l’agriculture, de l’élevage et de la pêche et le ministère du commerce et de la promotion du secteur privé rendu public ce lundi à Lomé.
« Pendant la durée de l’interdiction, il sera procédé à la saisie et à la destruction de toute espèce de tilapia sauvage et/ou d’élevage et produits dérivés de tilapia importés », indique le texte, soulignant que « les titres d’importation des autres produits halieutiques et de leurs dérives ne peuvent être délivrés que sur une autorisation de l’Autorité vétérinaire nationale ».
« Le tilapia élevé ou pêché dans les eaux togolaises ne comporte aucun risque et peut être consommé sans crainte », rassure le texte.
Notons que les tilapias constituent une importante espèce aquacole en termes de source de nourriture (importante source de protéines), d’emplois, de revenus domestiques et de revenus liés à l’importation, et ce, pour des millions de personnes, y compris les petits exploitants. La Chine, l’Indonésie et l’Egypte sont les trois principaux producteurs aquacoles de tilapia.
Rappelons qu’en 2015, la production mondiale de tilapias issus de l’aquaculture et des captures s’élevait à 6,4 millions de tonnes et valait environ 9,8 milliards de dollars américains, tandis que le commerce mondial de tilapias représentait environ 1,8 milliard de dollars. Selon le SMIAR, ce poisson est un pilier de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde entier. FIN
Ambroisine MEMEDE