La coalition des 14 partis politiques de l’opposition ont maintenu leur manifestation de samedi, après un jeudi calme.
Ce regroupement avait prévu trois jours de « marches », manifestations interdites par les autorités togolaises.
Mercredi, tous les points de rassemblement ont été vite bouclés par les forces de l’ordre. Des échauffourées entre forces de l’ordre et manifestants ont été enregistrées dans certains quartiers de Lomé et dans certaines localités à l’intérieur du pays, notamment à Kpalimé, localité située à environ 120 km au nord de Lomé.
« En terme de bilan, cette journée a été plutôt calme par rapport à celle d’hier (mercredi). Nous avons pris sur nous, le temps de faire le bilan de la première journée et de nous organiser pour la journée de samedi », a déclaré lors d’une conférence de presse Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson (coordonnatrice de la Coalition).
« Nous utilisons le présent point de presse pour lancer un appel à la population, après le repos de cette deuxième journée, pour que nous puissions terminer cette série de manifestations samedi en gardant les mêmes points de rassemblement. L’enjeu est important pour nous. Nous avons l’impression que le gouvernement se réjouit pratiquement, parce qu’il n’y a pas eu de manifestations aujourd’hui. Il pense que c’est une capitulation (…) nous nous préparons pour samedi », a averti Mme Adjamagbo-Johnson.
Précisons que pour les manifestations de mercredi, la police et la gendarmerie ont interpellé à Kpalimé, 20 personnes (dont 19 libérées) et 20 autres interpellées à Lomé, selon le ministère de la sécurité.
Au moins 25 manifestants ont été blessés, ont indiqué les responsables de la coalition, sans dresser la liste des personnes interpellées. FIN
Junior AUREL
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