La marche annoncée ce mercredi à Lomé et dans plusieurs villes du pays par la coalition de l’opposition, n’a pu se dérouler, les différents points de rassemblement très tôt bouclés par des forces de l’ordre, a constaté l’Agence Savoir News.
La manifestation a été interdite par le gouvernement. La coalition a décidé de braver cette interdiction édictée par le ministre de l’administration territoriale Payadowa Boukpessi.
Mardi, ce dernier et la coalition ont eu des échanges musclés de correspondance. Tôt ce mercredi, les trois points de rassemblement, ont été vite bouclés par des forces de l’ordre.
Certains responsables de cette coalition qui ont tenté de se pointer à Sancta Maria (l’un des trois points de rassemblement), ont été dispersés à coups de gaz lacrymogènes.
Par ailleurs certains jeunes ont brûlé des pneus dans la zone du marché de Bè et de Bè-Château. Les forces de l’ordre ont vite dégagé les pneus, après les avoir dispersé aux gaz lacrymogènes.
Le gouvernement a interdit ces manifestations, invitant toutes les parties à respecter l’esprit du dialogue entamé le 19 février dernier. Pour les autorités togolaises, le dialogue inter-togolais « se poursuit bel et bien ». En plus, elles affirment placer toute leur « confiance à l’aboutissement heureux de ce dialogue ».
La coalition de l’opposition accuse de son côté, le pouvoir de violer le règlement intérieur du dialogue en poursuivant « unilatéralement », le processus électoral en cours.
Rappelons que le dialogue entre le parti au pouvoir et la coalition de l’opposition a démarré depuis le 19 février dernier sous la facilitation du président ghanéen Nana Akufo-Addo.
Après trois séances (19 février, 23 février et 23 mars), les discussions butent sur la candidature ou non du président Faure Gnassingbé. Élu en 2005, Faure Gnassingbé a été réélu en 2010 et 2015. FIN
Edem Etonam EKUE