Le meeting prévu par le Front Citoyen Togo Debout (FCTD) ce samedi à Casablanca (en face du collège du Plateau), n’a pu se tenir, les lieux fortement encerclés par des forces de l’ordre.
Dans la foulée, Professeur David Dosseh (premier porte-parole du FCTD) et Antoine Ayawo Gbandjou (également dudit Front) ont été interpellés.
Les responsables du Front Citoyen Togo Debout ont bravé l’interdiction de manifester, éditée par le président de la délégation spéciale de Lomé.
Ce dernier a évoqué le règlement intérieur que se sont imposés le parti au pouvoir et la coalition de l’opposition engagés dans un dialogue (à la demande du facilitateur, le président ghanéen), document interdisant toute manifestation jusqu’à la fin des discussions. Ainsi, aucun rassemblement n’a été autorisé ce samedi.
Le FCTD a également projeté une marche la semaine prochaine, manifestation également interdite. Dans un communiqué rendu public samedi soir, le Front exige la libération de ses deux membres.
Rappelons que le Togo traverse depuis début septembre, une nouvelle crise avec des manifestations répétées de la coalition de l’opposition qui exige notamment le retour à la constitution originelle de 1992, la révision du cadre électoral et l’instauration du droit de vote des togolais de l’étranger.
La communauté internationale a appelé à plusieurs reprises, le pouvoir et l’opposition à se retrouver autour d’une table. Le dialogue a démarré depuis le 19 février dernier sous la facilitation du président ghanéen Nana Akufo-Addo. Après trois séances (19 février, 23 février et 23 mars), les discussions butent sur la candidature ou non du président Faure Gnassingbé. FIN
Edem Etonam EKUE