Une épidémie de fièvre de Lassa a fait 142 morts au Nigeria depuis le début de l’année 2018 sur 400 cas confirmés, selon un bilan communiqué jeudi par les autorités sanitaires du pays.
Début mars, les chiffres officiel étaient de 110 morts sur 353 cas confirmés. »Depuis le début de l’épidémie en 2018, il y a eu 142 décès », a affirmé dans un nouveau rapport le Centre national nigérian de contrôle des épidémies (NCDC), qui fait état d’un taux de mortalité de 24,3% chez les cas confirmés.
Au total, 1.706 cas suspects ont été recensés, dont 400 ont été confirmés positifs, 9 probables, 1.273 négatifs et 24 restent en attente de résultats.
Le virus a été détecté dans 20 des 36 Etats du Nigeria, mais il touche surtout les Etats d’Edo, d’Ondo et d’Ebonyi, dans le sud.
« Huit Etats sont sortis de la phase active de l’épidémie tandis que 12 Etats restent actifs », a ajouté le NCDC.
« L’OMS (Organisation mondiale de la santé) et le NCDC ont intensifié leur riposte au niveau national et au niveau des Etats ».
L’OMS décrit la fièvre de Lassa comme une infection virale appartenant à la même famille de virus que celui de Marburg et d’Ebola.
Elle tire son nom d’une localité du nord du Nigeria où elle a été identifiée pour la première fois en 1969.
La transmission se fait par les excrétions de rongeurs ou par contact direct avec du sang, des urines, des selles ou d’autres liquides biologiques d’une personne malade.
SOURCE : AFP