Une trentaine de patrons d’ateliers, de représentants des associations d’employeurs et institutions de formation de quatre préfectures (Danyi, Agou, Kpélé et Kloto) ont été fortement sensibilisés mercredi à Kpalimé (environ 120 km au nord de Lomé) sur la notion de droit à l’emploi des personnes handicapées, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
La rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du « Projet emploi décent pour les personnes handicapées au Togo », cofinancé par le ministère des Affaires Etrangères d’Allemagne (BMZ) et l’association Christoffel Blindenmission (CBM).
Le projet est mis en œuvre dans la région de plateaux ouest par l’Union des Personnes Handicapées Physiques et des Personnes Valides pour le Développement Social (UHPPVDS) et a pour objectif est d’améliorer la situation économique des personnes handicapées au Togo.
A travers cette rencontre, les organisateurs entendent renforcer la compréhension de l’insertion des personnes handicapées au marché du travail et de réveiller la conscience des populations sur les potentialités des jeunes handicapés.
La rencontre a permis aux patrons d’atelier qui avaient déjà la volonté de former et d’engager les personnes handicapées, d’être mieux outillés pour servir de courroie de transmission de ces informations à l’endroit des autres patrons qui ont de réticence à employer les personnes handicapées.
Les participants ont planché sur des thèmes entre autres, le handicap : droit et devoirs des artisans handicapés et information sur les textes officiels dans le domaine de l’emploi et du travail des personnes handicapées et l’accessibilité dans toutes ses dimensions.
Assogba Kodzovi (responsable relais de la FETAPH-plateaux) et Ocloo Yawo Dzikomado (président de de l’UHPPVDS) ont situé le projet dans son contexte et l’enjeu qu’il représente : « Les droits demeurent les mêmes pour les personnes handicapées comme pour les personnes non handicapées ».
Ils ont demandé d’améliorer l’environnement de la personne handicapée pour la rendre capable d’exécuter le travail que les autres font.
Mawama Bafa’ana (Inspecteur du travail et des lois sociales à Kpalimé) a exprimé sa gratitude aux initiateurs de ce projet. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE
