Cinq soldats camerounais ont été tués au cours d’une attaque non revendiquée contre un poste militaire dans l’Extrême-Nord du pays, où l’armée camerounaise se bat contre le groupe nigérian islamiste Boko Haram, a appris mardi l’AFP de sources locales.
Les cinq militaires, dont un officier, ont été tués lundi soir dans le village de Sagme situé près de Fotokol, selon les sources locales et des proches des soldats morts.
Trois autres militaires ont été blessés. L’attaque n’a ps été revendiquée et l’armée camerounaise n’a pas communiqué au sujet de cette attaque.
Le groupe nigérian Boko Haram mène ses attaques dans le nord du Cameroun, mais aussi au Niger et au Tchad, dans les zones frontalières du lac Tchad.
Depuis 2014, date à laquelle le Cameroun a commencé à lutter contre Boko Haram, les islamistes ont tué « 2.000 civils et militaires » et enlevé « un millier de personnes » dans l’Extrême-Nord du pays, selon le centre d’analyse International Crisis Group (ICG).
L’armée camerounaise est également accusée d’avoir commis des exactions dans sa lutte contre le groupe islamiste.
L’ONG Amnesty international a dénoncé en juillet des arrestations arbitraires ainsi que le recours à la torture sur des membres présumés de Boko Haram par les forces spéciales camerounaises.
SOURCE : AFP