« Le Togo ne ménagera aucun effort pour soutenir tout accord allant dans la construction de l’Union Africaine », a affirmé ce mercredi Robert Dussey (ministre togolais des affaires étrangères), après avoir signé (au nom du Togo), à Kigali l’accord créant une zone de libre-échange continentale (Zlec).
Au total 44 pays africains dont le Togo ont signé cet accord créant la Zlec, perçue comme essentielle au développement économique de l’Afrique, par le biais d’une hausse du commerce intra-africain.
« Étant président de la Cedeao, le président Faure Gnassingbé a le devoir moral de donner l’exemple en signant ce document important pour l’Avenir de l’Afrique », a souligné M. Dussey, interrogé depuis Kigali par la rédaction de l’Agence Savoir News.
« Le président de la République continuera de discuter avec ses pairs pour les pousser à plus d’intégration et au libre échange », a précisé le chef de la diplomatie togolaise (qui a représenté le président Faure Gnassingbé à ce sommet extraordinaire de l’union africaine).
Les poids lourds, comme l’Afrique du Sud, le Maroc, l’Égypte, le Kenya ou encore la pourtant très protectionniste Algérie, ont signé l’accord, qui entrera en vigueur dans un délai de 180 jours, après avoir été ratifié à l’échelle nationale par les pays signataires.
Le Nigeria, l’une des premières économies du continent, qui avait pourtant coordonné les négociations avec l’Égypte, est le principal pays à s’être abstenu. Parmi les autres pays n’ayant pas signé l’accord figurent le Bénin, la Namibie, le Burundi, l’Erythrée, la Sierra Leone.
Si les 55 pays membres de l’UA signent le document, la Zlec ouvrira l’accès à un marché de 1,2 milliard de personnes, pour un PIB cumulé de plus de 2.500 milliards de dollars. FIN
Junior AUREL
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