Les apprentis du Centre Diocésain de Formation professionnelle, ainsi que les élèves du CEG et de l’Ecole Primaire de la localité de Gbalavé (village situé à environ 10 km à l’ouest de Kpalimé) ont été fortement sensibilisés lundi sur la manière dont ils doivent se prendre pour éviter les infections sexuellement transmissibles (IST) et les grossesses précoces, a constaté le correspondant de l’Agence Savoir News.
La rencontre s’est déroulée dans l’enceinte dudit centre de formation.
Initiée par l’association Petite Sœur à Sœur (PSAS) Togo avec l’appui financier de l’Action Medeor et de la Coopération Allemande, cette campagne de sensibilisation sur les IST et les grossesses précoces, s’inscrit dans le cadre du projet « Mon avenir » qui vise à renforcer les capacités des jeunes vulnérables de cette localité.
Elle a pour objectif de prévenir les élèves et apprentis sur les comportements et attitudes à adopter pour éviter les IST et les grossesses précoces.
A l’occasion, la responsable de communication de l’association +Petite Sœur à Sœur+ Mme Marceline Létou Agossou, à travers un sketch qui illustre le thème de l’activité suivi de causeries-débats, a amené les apprenants à découvrir le contenu du thème.
Pour elle, le problème des IST et des grossesses précoces, constitue un défi pour la jeunesse. Elle a relevé les complications qui découlent d’une sexualité précoce.
« Une sexualité précoce entraîne des IST, et quand ces IST ne sont pas traitées ou sont mal traitées, cela entraîne des complications, notamment la stérilité, les accouchements difficiles, des fistules obstétricales et quelques fois la mort », a souligné Mme Marcelline Létou Agossou.
Elle a surtout convié les jeunes filles et garçons sur les bancs ou en apprentissage à s’abstenir de tout rapport sexuel.
« Dans le cas contraire, il faut qu’ils aient recours à l’usage systématique et régulier des préservatifs, afin de prévenir les IST et les grossesses précoces », a-t-elle conseillé.
Aux petits (du primaire), Mme Létou Agossou recommande, l’abstinence systématique pour éviter de compromettre leur avenir à travers ces comportements à risques.
La chargée de communication de l’association petite Sœur à Sœur a convié les jeunes filles à signaler à leurs parents, toutes les situations incommodantes dans lesquelles elles se retrouveront (harcèlement etc..), afin de bénéficier des conseils de ces derniers sur les conduites à tenir les prochaines fois.
Elle a invité les parents à éduquer leurs enfants sur la sexualité ainsi que les conséquences désastreuses qui en découlent lors qu’on en fait un mauvais usage.
« Les parents doivent amener l’enfant à comprendre certaines choses sur la sexualité: comment gérer la puberté, comment gérer les menstruations chez la jeune fille, comment gérer la santé sexuelle et de la reproduction. Ils doivent leur expliquer les dangers liés aux IST et aux grossesses précoces », a insisté de son côté, la directrice exécutive de l’association PSAS, Mme Ama Yawo.
« Aujourd’hui si nous voulons gagner le pari, il faut que chaque parent essaie de parler de la sexualité avec ses enfants. On n’a pas nécessairement besoin d’être formé pour le faire, il faut profiter des situations de chaque jour », a-t-elle ajouté.
Outre cette sensibilisation sur les IST et les grossesses précoces, les oratrices ont également exhorté les enfants à l’obéissance et au respect non seulement des parents, mais aussi à toutes les personnes susceptibles de veiller à leur développement.
Rappelons que l’association Petite Sœur à Sœur a été créée en 2009. Elle œuvre pour la santé et le bien-être des enfants et des jeunes. FIN
De Kpalimé, Bolassi ATCHINAKLE