Nana Akufo-Addo, président ghanéen et facilitateur dans la crise qui secoue le Togo depuis plusieurs mois, est attendu à Lomé la semaine prochaine pour la poursuite des discussions entre le pouvoir et l’opposition, a appris l’Agence Savoir News mardi auprès de l’opposition.
Démarrées le 19 février, les discussions ont été suspendues à la deuxième séance le 23 février.
Le facilitateur a privilégié ces derniers jours, des consultations directes avec les protagonistes à Accra, avant la reprise des discussions à Lomé.
Les débats butent sur le retour à la constitution de 1992 (principale revendication de la coalition de l’opposition), notamment la candidature du président Faure Gnassingbé en 2020.
« Une délégation ghanéenne nous a reçus et nous a annoncé que le président ghanéen sera là, la semaine prochaine », a indiqué sur radio Nana Fm Mme Brigitte Adjamagbo-Johnson (Coordonnatrice de la Coalition).
Lundi, la coordination du Système des Nations Unies, la délégation de l’Union européenne et les ambassades d’Allemagne, des États-Unis d’Amérique et de France ont invité, les protagonistes de la crise qui secoue le Togo à « dépasser les positions de principe et à s’engager sans délai, dans l’intérêt de tous les Togolais ».
Le +Groupe des 5+ a invité les deux parties « à dépasser les positions de principe et à s’engager sans délai, dans l’intérêt de tous les Togolais, dans une discussion de fond sur les questions constitutionnelles et électorales, afin de parvenir à un accord sur les réformes dans le respect de l’État de droit et des dispositions légales et constitutionnelles en vigueur » et à « parvenir à un accord sur un cadre démocratique rénové et consensuel, afin que les électeurs togolais puissent exprimer un choix dans des élections libres et transparentes ».
Précisons que le Togo traverse depuis début septembre, une nouvelle crise avec des manifestations répétées de la coalition de l’opposition.
Ce regroupement de 14 partis politiques exige notamment le retour à la constitution originelle de 1992, la révision du cadre électoral et l’instauration du droit de vote des togolais de l’étranger.
Certains leaders de cette coalition demandent ouvertement le départ du président Faure Gnassingbé. FIN
Edem Etonam EKUE
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