Robert Dussey, ministre togolais des affaires étrangères et son homologue de la Namibie Netumbo Nandi-Ndaitwah ont signé ce jeudi à Windhoek, un document accordant mutuellement pour les deux pays, l’exemption de visas pour les détenteurs de passeports diplomatique et de service, a appris l’Agence Savoir News de source officielle à Lomé.
D’autres signatures d’accords sont prévus jusqu’à la fin du séjour du chef de la diplomatie togolaise qui a entamé ce jeudi, une visite officielle de quatre jour en Namibie, selon la même source.
Ce déplacement vise à « renforcer la coopération sud-sud » et surtout « ouvrir le marché togolais à la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) » qui regroupe seize pays de l’Afrique australe et de l’océan indien, a indiqué à l’Agence Savoir News, un responsable du ministère des affaires étrangères.
Précisons que le Togo et la Namibie entretiennent de très bonnes relations de coopération qui remontent à la Namibie pré-indépendante.
Les deux pays ont signé un accord de coopération dans les domaines économique, politique, technique, scientifique, commercial, culturel et social… lors de la visite du président Faure Gnassingbé en Namibie en octobre 2012.
La Namibie regorge beaucoup d’atouts que le Togo pourrait exploiter. Ainsi, le Togo gagnerait certainement en accentuant sa coopération avec la Namibie.
Bénéficier de l’expertise de la Namibie dans certains domaines
Dans le domaine de la faune et du tourisme, la Namibie est une destination prisée (environ un million de touristes par an) et regorge d’une diversité biologique enrichie en espèces animales et végétales sauvages.
Le renforcement d’un partenariat en vue de l’enrichissement de nos aires protégées de Djamdè et de Sarakawa en espèces fauniques peut augmenter le cheptel faunique et favoriser les activités touristiques. De plus, le Togo peut s’inspirer de l’organisation du secteur du tourisme dans ce pays et de ces relations avec les nombreux « Tours Operators ».
Un autre domaine : l’élevage. La Namibie a recours à des techniques modernes lui permettant d’exporter des produits vers les pays industrialisés. L’expérience en la matière peut être instructive.
Dans le secteur halieutique, La Namibie pratique une pêche industrielle aux normes internationales lui donnant l’opportunité d’approvisionner certains pays de la sous-région. Ce secteur pourra intéresser les opérateurs économiques togolais désireux de diversifier leurs fournisseurs.
Du point de vue des affaires, le Gouvernement namibien, pour encourager l’investissement dans le pays, offre aux étrangers la possibilité d’investir dans presque tous les secteurs d’activités conformément à la loi de 1990 sur l’investissement et garantit un traitement égal entre les investisseurs étrangers et entreprises namibiennes.
Par ailleurs, la piste « Formation des jeunes togolais en aquaculture » peut être explorée.
S’agissant des transports aériens, la Compagnie aérienne ASKY, dans son programme d’action pourrait examiner la possibilité de desservir la Namibie et les pays voisins. FIN
Edem Etonam EKUE
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