Les agents de la santé (public) mettent la pression, en décidant ce vendredi en Assemblée générale de déclencher une nouvelle grève de 72 heures (lundi, mardi et mercredi) la semaine prochaine.
Ces derniers bouclent ce vendredi, une grève « sèche » de quatre jours.
Au Centre hospitalier universitaire (CHU) Sylvanus Olympio) de Lomé, le plus grand centre de santé du pays, les activités étaient pratiquement au point mort depuis mardi.
Seul le service minimum est observé à la réanimation, d’hémodialyse et au Centre national de transfusion sanguine.
Le même phénomène sera encore observé lundi, mardi et mercredi prochain, toujours à l’appel du Syndicat National des Praticiens des Hôpitaux du Togo (SYNPHOT).
« Nous sommes très satisfaits de ce mouvement de grève de Lomé à Cinkassé. Le mouvement de grève a été bien suivi », a déclaré à l’Agence Savoir News Dr. Gilbert Tsolenyanou (porte-parole du SYNPHOT).
Ce syndicat exige l’équipement de nos hôpitaux et le recrutement de personnel.
En Assemblée général ce vendredi, les agents de la santé demandaient aussi la démission de leur ministre.
Aujourd’hui, le secteur de la santé compte plus de 10.000 agents et plus de la moitié sont des contractuels, selon les responsables du SYNPHOT. FIN
Edem Etonam EKUE
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