Affaire/Manipulation de notes: Le Dossier « n’a aucun lien avec des considérations politiques », affirme le gouvernement

L’affaire de manipulation de notes à la Faculté des Sciences de la Santé (FSS), qui fait grand bruit ces derniers jours, « n’a aucun lien avec des considérations politiques », a affirmé le gouvernement, dénonçant des « amalgames et velléités d’instrumentalisation » suscitées par ce dossier.

Le Professeur Agrégé Ihou Wateba Majesté (premier vice- doyen de la Faculté des Sciences de la Santé) a été gardé à vue pendant quelques jours au Service de Renseignement et d’Investigations (SRI), puis relâché ainsi que deux étudiants, car poursuivis pour « fraude et de complicité de fraude ».

Parmi les deux étudiants figure le fils du professeur David Dosseh (ancien secrétaire général du Syndicat des praticiens hospitaliers du Togo/Synphot) et premier porte-parole du Front Citoyen Togo Debout, une organisation de la société civile très critique vis-à-vis du pouvoir.

Ce mouvement de la société civile ainsi que certains partis politiques de l’opposition ont dénoncé des « actes d’intimidations ». Le Synphot a de son côté, durcit son mouvement de grève de quatre jours qui prend fin ce vendredi.

Dans un communiqué, le gouvernement a déploré des « amalgames et les velléités d’instrumentalisation » suscités par cette affaire « qui n’a aucun lien avec des considérations politiques ».

« Les organisations syndicales se sont emparées de ce dossier comme principale revendication pour lancer des appels à des mouvements de grève et de contestations sociales en l’occurrence dans les hôpitaux et centres de santé », déplore le gouvernement.

Les autorités togolaises invitent « tous les acteurs à la retenue, afin que les investigations puissent se poursuivre dans la sérénité, dans le respect de la présomption d’innocence et le souci primordial de recherche de la vérité ».

Le gouvernement entend « suivre attentivement cette affaire qui relève essentiellement du domaine académique, mais qui nécessite que toute la lumière soit faite afin de préserver la crédibilité et l’image de la FSS et de l’institution universitaire ». FIN

Abbée DJAGLO

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