Aucune manifestation ne se déroulera à Sokodé, Bafilo et Mango la semaine prochaine, des armes arrachées chez des militaires étant toujours dans la « nature », a averti mercredi lors d’une conférence de presse le colonel Yark Damehame (ministre de la sécurité).
La coalition de l’opposition a lancé de nouvelles manifestations pour la semaine prochaine (mardi, mercredi, jeudi et samedi) à Lomé et dans plusieurs autres localités du pays.
« Nos armes sont dans la nature et tant que ces armes ne rentrent pas à la maison, je ne vais pas prendre de risque. J’ai demandé à la coalition d’écrire noir sur blanc : +nous allons manifester à nos risques et périls+, document que je garderai et que je brandirai en cas d’incidents. Je suis toujours dans l’attente de ce document », a souligné le colonel Yark Damehame.
« Tôt ou tard, nous découvrirons ceux qui sont en possession de ces armes. Mais, en entendant, nous prenons des précautions préventives », a-t-il indiqué.
A en croire le ministre, ceux qui vivent dans ces trois localités, sont « heureux » depuis que les marches sont interdites chez eux.
« Ceux qui sont à Sokodé, Bafilo et Mango ne se plaignent pas. Au contraire, ils retrouvent une vie normale par rapport à ce qu’ils subissaient avant », a précisé le colonel Yark Damehame.
Les 14 partis politiques de la coalition ont décidé de reprendre les manifestations, suspendues depuis le début du dialogue le 19 février, accusant le pouvoir en place de « violer » le règlement intérieur des discussions.
Ils accusent notamment le gouvernement de poursuivre « unilatéralement » le processus électoral en cours, en vue des prochaines élections.
De son côté, le parti au pouvoir a toujours affirmé, n’avoir accepté la proposition de l’opposition d’arrêter ledit processus. FIN
Chrystelle MENSAH
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