Le Comité préparatoire du dialogue qui s’ouvrira lundi a achevé son travail ce dimanche, le « règlement intérieur » signé par le parti au pouvoir et la coalition de l’opposition, a constaté l’Agence Savoir News.
Le texte de quatre pages, comporte plusieurs parties notamment, les principaux objectifs du dialogue, les principes directeurs des parties au dialogue, le mode de communication, le déroulement du dialogue et l’ordre du jour.
Concernant les parties prenantes, « chacune des deux parties (UNIR et la Coalition de l’opposition) se fera représentée par 7 délégués dûment mandatés avec pouvoir de prise de décision. Le nombre de délégués pourrait être élargi si les participants eux-mêmes en prennent la décision ».
A ces discussions, plusieurs points seront débattus: les mesures d’apaisement et de confiance (à examiner de manière prioritaire par les participants), l’établissement de la Constitution de 1992, l’implication du rétablissement de la constitution de 1992, la transition, l’organisation du référendum portant révision de la constitution de 1992, les réformes constitutionnelles et électorales.
Le cadre du dialogue, la participation du gouvernement au dialogue, l’inclusivité du dialogue, l’état de droit et situation humanitaire et le mécanisme de mise en œuvre et de suivi sont également inscrit à l’ordre du jour.
Les deux parties (Parti au pouvoir et la coalition de l’opposition) disposent de dix jours pour boucler les discussions, en présence des émissaires du président ghanéen Nana Akufo-Addo. Ce dernier est attendu samedi soir à Lomé où il présidera lundi, l’ouverture officielle de ce dialogue.
Vendredi Daniel Osei, porte-parole de l’équipe de facilitateurs a salué la « bonne volonté » des deux parties à trouver une solution à la crise qui secoue le pays depuis environ six mois.
« Ce qui nous impressionne, c’est la bonne volonté des deux parties et l’enthousiasme qu’elles manifestent, afin de trouver une solution durable à la crise. Nous sommes très encouragés par la bonne foi des deux parties », s’est-il réjoui.
En rappel, le Togo traverse depuis septembre, une nouvelle crise, avec des manifestations répétées de la coalition de l’opposition. Ce regroupement de 14 partis politiques exige notamment le retour à la Constitution originelle de 1992, la révision du cadre électoral et l’instauration du droit de vote des togolais de l’étranger.
Certains leaders de ce regroupement demandent ouvertement le départ du président Faure Gnassingbé.
La communauté internationale a appelé à plusieurs reprises, l’opposition et le pouvoir à des pourparlers pour une sortie définitive de la crise. FIN
Edem Etonam EKUE
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