Les membres du comité préparatoire, se sont mis d’accord ce vendredi (deuxième séance) sur plusieurs points dont « l’ordre du jour » du dialogue qui s’ouvrira lundi prochain, a annoncé Daniel Osei, porte-parole du groupe des facilitateurs ghanéens.
Démarrée peu après 14H GMT, la séance s’est achevée aux environs de 19H20. Aucune délégation n’a fait de déclaration à la presse. Seul, le porte-parole des facilitateurs, s’est adressé à la presse, même schéma que jeudi.
« A la fin de cette deuxième journée des discussions, les deux parties se sont mis d’accord sur un certain nombre de points. Elles ont fait encore, beaucoup plus de progrès », a déclaré M.Osei, soulignant que les discussions se sont déroulées dans un « esprit d’ouverture et avec une franchise exceptionnelle ».
Les membres de ce comité de préparatoires se sont mis d’accord sur plusieurs points, a-t-il indiqué.
« On a eu d’abord, un accord sur les principaux objectifs du dialogue. Ensuite, on s’est mis d’accord sur les principes directeurs du dialogue », a-t-il relaté.
Après une longue discussion, a-t-il poursuivi, « on s’est également mis d’accord sur le mode de communication avec la presse et le format et la procédure du dialogue. On s’est également mis d’accord sur l’ordre du jour du dialogue », a précisé M.Osei, sans dévoiler le contenu de cet ordre du jour.
Les membres du comité préparatoire, doivent se retrouver samedi pour revoir toutes les décisions prises jeudi et vendredi, afin de signer un « communiqué ».
Mais, une précision de taille, « le dialogue se déroulera entre les togolais, le Ghana et la Guinée seront là en tant que facilitateurs », a-t-il rappelé.
« Le Ghana fera ce que les parties veulent, mais ne décidera pas à la place des Togolais. Nous sommes disponibles », a ajouté M.Osei.
Le dialogue s’ouvrira lundi prochain à Lomé, en présence du président ghanéen, l’un des médiateurs dans la crise qui secoue le Togo depuis environ six mois.
Le Togo est fortement plongé depuis septembre, dans une nouvelle crise, avec des manifestations répétées de la coalition de l’opposition qui exige notamment le retour à la Constitution originelle de 1992, la révision du cadre électoral et l’instauration du droit de vote des togolais de l’étranger.
Certains leaders de ce regroupement de 14 partis politiques demandent ouvertement le départ du président Faure Gnassingbé. FIN
Edem Etonam EKUE
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